


Fruits secs (pistaches 25 %, amandes 20%), sucre, huile de tournesol, fleur d’oranger, poudre de lait, fleur de sel
Traces éventuelles : œuf, arachide, fruits à coque, gluten, sésame et lait
16 septembre 2025 :
Douceur, générosité et vivacité à l’honneur grâce à cette pâte à tartiner confectionnée par la maison Confiture Parisienne, dont le packaging signature – des pots de verre laqués en blanc et des étiquettes graphiques adaptées à chaque gamme – fait le succès visuel, et dont les recettes permanentes sont doublées de gammes saisonnières qui confirment la créativité et le savoir-faire de l’équipe.
A l’ouverture du pot, les sens sont assaillis par un parfum voluptueux, d’une belle rondeur, alimenté par une pistache bien odorante modulée en fin de nez par une petite pointe d’agrume. Le regard se laisse happer par la surface luisante de la pâte, striée de quelques grains plus sombres ainsi que par ce nuancier de couleur, entre le vert amande, le vert pastel et la moutarde selon la luminosité ambiante. Une vraie caresse visuelle.
La petite cuillère s’enfonce dans une une matière à la fois moelleuse et onctueuse, laquelle nécessite toutefois un coup de poignet de départ en raison de sa tendance à sécher et à s’émietter au fil de la dégustation. Bien mélangé, la structure se rapproche de celle d’un soufflé ou d’une mousse et présente parallèlement un aspect granuleux qui ne fait qu’accroître l’envie de goûter.
Ce praliné maison est sensuel (un peu gras diront certains) en bouche. Véhiculés par le fondant et le velouté de la texture ainsi que par cette fine pellicule grasse qui se dépose au palais en l’imprégnant de la douceur orientale de la fleur d’oranger, l’arôme de la pistache, malicieuse et ensoleillée, s’associe à merveille au timbre plus grillé de l’amande, pour un duo rendu encore plus suave par la rondeur rassurante du chocolat au lait. L’harmonie est parfaite en déglutition, alors qu’une pointe de sel incisive mais éphémère vient ponctuer la dégustation en longueur.