Lait entier, Noisette, sucre Rapadura, bicarbonate de soude, sirop de glucose, fleur de sel, vanille
4 mars 2020 :
Sitôt passée l’étape du packaging, doré, festif et chaleureux, les sens sont en ébullition. Les émotions hors de contrôle. Alors… s’il faut vraiment mettre des mots spontanés et sans recul, voilà ce que ça donne (en mettant juste un peu d’ordre dans ce bouillon d’allégresse) !
Une fragrance plus suave tu meurs mon nez.
Une couleur châtain clair, joyeuse, qui met du rire plein les yeux.
Une texture si… veloutée, soyeuse, douce qu’on en reste baba.
Une consistance très liquide. De la fluidité, du coulant, du fuyant, à mettre la petite cuillère dans une transe régressive comme on n’en fait pas.
Si ce magicien-sorcier qu’est Cédric Grolet cherche à ensorceler ses victimes – consentantes – il y réussit aussi bien qu’avec son Cœur de Noisette version 1 : sa potion magique est aphrodisiaque. On craque totalement pour sa légèreté, sa tournure virevoltante et aérienne, son côté à la fois fondu et liquoreux en bouche. On craque pour ce jeu malicieux et exquis de cache-cache entre les codes d’une sauce d’accompagnement par son aspect visuel et tactile, d’une confiture de lait par ses saveurs lactées et douces et d’une pâte à tartiner par cet arrière-plan de notes fraîches, presque végétales dans lesquelles on distingue des noisettes.
Si les Dieux réclament leur nectar, qu’ils n’hésitent pas : le Cœur de Noisette 2.0 leur offrira l’allégresse et l’enivrement. Quant à nous les Mortels, profitons béatement, et remercions Confiture Parisienne de jeter un pont entre le ciel et la terre, de ce pur moment de bonheur à la petite cuillère. Le Dieu Cédric nous pardonnera volontiers de terminer le pot en se léchant les doigts…