Noisettes* 61,3 %, cacao cru* 18,9 %, sucre de fleur de coco*, lucuma* 2,8%, caroube du Pérou* 2,8%
*Produits issus de l’Agriculture Biologique
1er juin 2019 :
Jouant sur le succès du Délice de cacao cru – aucune papille formée aux saveurs fantastiques du cacao cru ne saurait l’oublier (cf. http://www.patafran.com/coups-de-coeur.html?page=8 et http://www.patafran.com/sol-semilla-%E2%80%93-delice-de-cacao-cru.html-0) - Sol Semilla décline sa petite merveille du genre en y associant des super aliments. Tout ce qu’il faut pour décupler l’énergie et le bien-être, une vitalité transmise au corps et à l’esprit.
Les sens sont pris d’assaut par un parfum fulgurant, brut, fruité et acidulé. C’est celui des fèves crues, à peine torréfiées, qui n’attendent que l’instant où le pot s’ouvre pour faire rejaillir la puissance du terroir dont elles sont issues. Leurs volutes, impérieuses au nez, sont ourlées par les notes boisées (celles des noisettes ?).
Le regard est subjugué par la couleur lumineuse et châtain clair de la pâte.
Loin d’être rebutante, la fine couche du sucre de fleur de cacao, figée sur la surface de la pâte, regagne le mélange sans difficulté dès que l’on touille. Ce qui permet d’avoir un premier et plus qu’agréable aperçu de l’aspect granuleux, donc gourmand, de la pâte. Ses grains, ses petits éclats sont nettement visibles et forcément, on s’en pourlèche les babines.
La texture de la pâte est épaisse. Son apparente rusticité – les noisettes sont grossièrement concassées et hachées, cache un moelleux exquis. On ne ferait pas mieux avec une purée maison ou un porridge aux céréales.
En bouche, le festival bat son plein. A la sensation d’épaisseur et de croquant s’ajoute cette saveur intense de ce cacao cru dont les traces fruitées et acidulées sont une garantie quant à leur provenance géographique. En milieu de bouche et au palais, le croustillant des super-aliments, réduits en grains minuscules et moulus, vient moduler l’ardeur du cacao. Admettons une certaine incapacité à distinguer de façon nette les saveurs distingues du lucuma et de la caroube du Pérou. Ce qui est certain, c’est que c’est leur douceur aromatique qui vient terminer un voyage commencé par la déferlante irrésistible du cacao cru. En rétro-olfaction, les sensations en sont d’autant plus accentuées.
Est-il possible qu’un si petit pot soit pourvoyeur d’un si grand plaisir gustatif et émotionnel ? Oui.
Petit conseil : pour éviter le désagrément d’un fond de pot asséché et effrité, il ne faut pas hésiter à malaxer en profondeur et très régulièrement la pâte.
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