LE SAUVAGE XOCOLALT – Pâte à tartiner Big Rip

21 novembre 2025 : 

Le Sauvage du Doubs n’en finit pas de prouver sa virtuosité et son savoir-faire. de désarmer toutes les papilles affûtées et exigeantes côté pâtes à tartiner et purées de fruits à coque. 

Il a littéralement soufflé un vent de renouveau avec sa BIG BOUNCE, sa NOINE et sa BIG BANG. 

Alors que dire de sa BIG RIP ? 

Tout simplement dire qu’elle déchire, vraiment.

A titre liminaire, juste se demander si le Sauvage choisit de l’intituler ainsi en référence à un modèle cosmologique dont l’énergie noire doit détruire l’Univers ou s’il fait juste preuve d’humour en soulignant la force impressionnante de sa pâte à tartiner, force qui balaie tout sur son passage. Bien sûr, quelques petits malins participant à la dégustation, selon une toute autre approche de ce « RIP », s’exclameront « papille, repose en paix » !!!

Nous, on penche tout simplement sur l’énergie dégagée par cette pâte à tartiner au point de mettre les sens sans dessus dessous. Elle déchire, elle est une bombe gustative incomparable mais… elle ne détruit rien. Elle se contente de projeter les sens dans une autre dimension, dont on connaît l’existence mais qu’on n’arrive que très rarement à atteindre. Elle est une invitation à l’exploration de la sensation au moment T. Elle est l’intelligence pas artificielle parfaite pour que les papilles atteignent enfin un nouvel échelon dans leur apprentissage aromatique. 

Sa couleur, brune, sa surface lisse et soyeuse, son onctuosité et son caractère beurré qui renforce son moelleux et sa malléabilité, la densité de sa structure, laquelle permet, comme pour la BIG BANG, d’utiliser la matière comme une motte à sculpter et à ciseler, sa texture veloutée et fondante en bouche, tout y est pour faire craquer. Mais ses qualités principales sont purement organoleptiques et aromatiques : son parfum est d’une profondeur telle qu’on en ferme les yeux ; il est franc, puissant et tend vers l’olfactif empyreumatique, sensation alimentée par des effluves prégnantes de grillé. Quant à son goût, et bien, on ne s’en remet pas (repose-en-paix ma fille) : l’huile d’olive ouvre la voie lorsque la pâte, travaillée par une mâche subversive, se fait moelleuse, grasse, puis fondante sous la langue à un duo de partenaires racés et impériaux, lesquels poussent le naturel aromatique à son paroxysme : le cacao cru et l’amande minutieusement grillée s’affichent et tissent leur toile au palais, pour un effet rétro-olfactif imposant qui tire sur l’amertume sans pour autant l’être. On en oublie totalement le sucre, laissé sur le côté, alors que l’huile d’olive exalte le pouvoir tactile de la matière ainsi que ses saveurs en déglutition. Pour une longueur en bouche absolument fantastique, le mot est faible. 

Une pâte à tartiner rustique qui reconnecte d’office les sens à l’essentiel : la simplicité et le goût. 

Une pâte à tartiner dépouillée de tout artifice, signée par un micro-chocolatier que l’ont pourrait tout aussi bien appeler Le Virtuose en lieu et placé du Sauvage.