Amandes, noisettes, sucre, chocolat noir, maïs, huile de tournesol, huile de pépins de raisin (et un peu de folie)
1er octobre 2024 :
De la malice, de l’espièglerie, de l’effronterie dans cette pâte à tartiner signée par La Sucrerie * (alias Guillaume en laboratoire et Célia en boutique) : de quoi mettre les papilles de TRES bonne humeur !
Impossible de ne pas répondre à une telle invitation. Outre le packaging ludique et suggestif dans son graphisme, son étiquette éclatante de jaune, la pâte à tartiner, dont la robe est d’un beau châtain, s’offre grumeleuse, irrégulière et boursouflée en surface, presque accrocheuse, pour une épaisseur de matière qui se fait, sous les assauts bienveillants de la petite cuillère, moelleuse, généreuse et déjà, fait sentir sur le plan tactile une structure régressive de croustillant. Quant à son parfum bien grillé, il vient chatouiller les narines avec jovialité et fait, d’office, saliver.
En bouche, YOUPI ! Du croustillant, du presque croquant, de la sacrée mâche (jubilatoire), pour passer à un savoureux fondant. Lequel est le vecteur à des arômes explosifs : le praliné maison est sublimé par des notes à la fois sucrées et grillées d’un maïs dont on perçoit le potentiel gustatif en déglutition finale puis en longueur, au point même de détecter dans les flaveurs d’ensemble, outre une solide ligne de cacao, comme une note de café torréfié !!!
Du pop-corn en pâte à tartiner. Fermons les yeux et imaginons-le crépiter non seulement sur la tartine mais également sous les dents et au palais !!!
*voir le portrait du couple et de leur chaleureuse cabane à sucre du Jura !