Amandes 77% (origine Portugal) ; sucre de canne 15%, poudre de cacao naturel 8% (origine Kérala)
Peut contenir des traces de noix, d’arachide, de sésame
21 mai 2025 :
Elle est belge, il est italien. Tous deux, passionnés par le cacao et investis dans la valorisation de la filière et la promotion des planteurs au point de faire partie, en Belgique, des fers de lance du bean-to-bar, en respectent toutes les valeurs et se soumettent à toutes ses exigences. Il en résulte une transparence totale sur l’ensemble de la chaîne, un savoir-faire minutieux du travail de la fève, une fève qui provient de l’Etat du Kerala, en Inde, où tous deux se rencontrent, ce qui doit être mentionné car la filière cacao de cet immense pays (majoritairement agricole) reste encore méconnue.
Parmi les gammes proposées, des pâtes à tartiner, déclinées en quatre versions, lesquelles nichent au cœur de petits pots très élégants, habillés d’étiquettes plutôt rustiques dans leur présentation, pour suggérer que cette petite maison artisanale n’est pas là pour faire de l’esbroufe mais est là pour faire dans le simple et surtout dans la qualité.
Ainsi en est-il pour la pâte à tartiner Cacao et Amandes, amandes produites au Portugal et dont la variété est sélectionnée pour sa richesse organoleptique. Si quelques minutes de touillage sont nécessaires au départ pour rephaser les matières grasses qui ont migré en surface, la pâte à tartiner arbore par la suite une jolie robe brune lumineuse, sa surface restant luisante et présente une texture lisse, veloutée, soyeuse, très tactile et câline. Sa consistance en est onctueuse et fluide, son moelleux étant renforcé par quelques amalgames qui attisent d’autant l’appétit par leur mâche à venir. Son parfum demeure discret au départ mais se libère progressivement, captant le nez d’effluves dans lesquelles l’amande joue le premier rôle. En bouche, la pâte se fait fondante à souhait. Une légère pellicule huileuse induite par la générosité des amandes se dépose sur la langue puis au palais. Elle ouvre ainsi la voie à une partition gustative orchestrée par la saveur de l’amande, prononcée, à la fois grasse et grillée, escortée par une pointe de cacao qui sert de cavalier servant en arrière-plan puis en déglutition, pour un appareil très peu sucré et sain et une longueur à la fois gourmande et impériale.
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