Crème, glucose, sucre, beurre laitier, édulcorant* (sorbitol), lait, fleur de sel, vanille gousses de Madagascar, vanille en poudre, émulsifiant (lécithine de soja)
*une consommation excessive peut avoir des effets laxatifs
Allergènes : lait, soja
9 juillet 2024 :
Est-il vraiment nécessaire d’en faire l’article ?
Sinon pour dire que, dans ce caramel au beurre salé à tartiner, tout y est.
Sa robe satinée, dont la palette va de l’ambre jusqu’au roux en passant par le doré, l’orangé voire, selon la luminosité ambiante, le carotte, appâte. Le parfum embaume et réjouit. Des effluves lactées, sucrées et tendres jaillissent d’un pot généreux dans son format, qui invite à la convivialité et à la gourmandise sans culpabilité. La surface de la matière, à l’ouverture du couvercle, semble un peu froissée et figée, elle présente de doux reflets. Ces légères irrégularités sont trompeuses. La petite cuillère s’enfonce avec rapidité dans une matière fluide, souple, et veloutée et bascule, dans le fond du pot, sur une couche translucide et flamboyante, qu’elle s’empresse de mixer et de brasser pour que le caramel se restructure. Le matériau en devient alors encore plus liquide, on frôle la frénésie et la transgression : impossible, dans de telles conditions, de ne pas y tremper un bout de doigt histoire d’en sonder la viscosité et la malice à s’effilocher. Attention aux tâches : le caramel s’effiloche, il file sous les doigts, il fuie la petite cuillère et glisse aussi sur la tartine. Il veut se faire la malle et cela ne l’en rend que plus irrésistible. Les plus gourmands chercheront même à le déguster telle une boisson. Car c’est un vrai nectar de caramel que ce caramel-là !
Le délice sensoriel trouve son aboutissement en bouche. Car ce vrai nectar de caramel est surtout un caramel au grand cœur. Il fond sur la langue, il nappe le palais, il désarme par sa rondeur aromatique. Le sucre vient exalter ses notes lactées (les produits laitiers sont issus de producteurs locaux), ; le mélange est ennobli par la tendre signature d’une vanille de Madagascar infusée, pour conclure par cette pointe de sel (de Guérande) qui génère de la vivacité au moment de déglutir, pour un voyage en longueur qui contentera le gourmand et qui délectera le gourmet.
Est-ce si étonnant, lorsque cette recette du caramel au beurre salé (à tartiner), mise en valeur par un packaging épuré, une étiquette d’une sobriété exemplaire et d’une teinte rose thé, est signée par un artisan chocolatier-pâtissier Meilleur Ouvrier de France ?
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