Pâte à tartiner artisanale confectionnée à Paris avec des ingrédients naturels, sans conservateurs
Jus de citron, sucre de canne, chocolat 100%, basilic, pectine d’agrumes
Pour 100 grammes : 50 grammes de fruits utilisés.
Chocolat pure pâte en provenance de Madagascar
Traces éventuelles : œuf, arachide, fruits à coque, gluten, sésame, lait
10 mars 2023 :
Le packaging signature de Confiture Parisienne, reconnaissable à l’élégance et au soin apportés à la présentation de ses pots arbore pour l’occasion une robe fourreau aux reflets chatoyants, qui tirent sur le marron, le vert sapin et le jaune en fonction de l’ambiance (tamisée ou plus vive). Comme toujours, la maison met l’accent sur un visuel attractif, qui éveille et la curiosité et l’appétit.
Sous cette robe d’apparat se love une pâte qui, pour autant, n’est ni aguicheuse, ni plantureuse ou sensuelle au sens gourmand du terme. Bien au contraire, elle s’affiche plutôt musclée, sportive, racée et vibrante d’énergie.
Son parfum jaillit littéralement du pot, il part à l’assaut du nez par une salve fraîche de citron pressé, qui se prolonge par l’arrivée magistrale du chocolat noir, qui offre à la pâte sa ténébreuse teinte, d’un arôme intense. Les papilles sont au garde à vous face à cette belle plante, pardon, cette pâte, qui se découvre avec assurance sur le plan olfactif.
La belle athlète ne frémit pas à l’incursion de la petite cuillère, qui l’effleure avec précaution d’abord avant de s’y enfoncer, non sans une certaine résistance. Car la matière est, pâte de cacao pure oblige, compacte et dense. Elle est la promesse d’une mâche jouissive. Si tout cela manque d’onctuosité, la pâte propose de la souplesse sur une tartine, à supposer que celle-ci ne soit pas friable ou cassable.
Qu’il y ait tartine ou pas, le citron reprend son attaque éclair dès l’entame en bouche.
Sa fulgurance acide nettoie le palais, laissant place nette au chocolat noir, qui, après avoir satisfait à l’étape de la mâche et de la satiété, fond avec lenteur, histoire d’imprimer sa propre empreinte : l’éloge d’une lenteur gustative qui corse d’autant son arôme plutôt amer à la base. Le citron poursuit parallèlement sa course d’électron libre en empêchant le chocolat de s’épanouir totalement. Sur le chemin de l’arrière-gorge, il entrave même cette note herbacée que l’on distingue fugacement, qui cherche sa place. La finale et la longueur reviennent, heureusement, au cacao qui, avec superbe, parvient à subjuguer les sens en se lestant enfin de cette ligne de basilic tant attendue. Pour un retour comme une ponctuation définitive du citron.
Tonifiante, cette pâte à tartiner balaie les codes de la gourmandise. Elle plait, ou pas.
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