Gélatine bovine, sucre, trimoline, acide citrique, chocolat noir, chocolat lait
27 mai 2024 :
Curieusement, les nounours noirs paraissent plus dodus que les nounours au lait. Ce n’est d’ailleurs pas qu’une apparence puisque les premiers pèsent tous entre 18 et 20 grammes chacun quand les seconds pèsent entre 16 et 18 grammes chacun. La réponse est apportée au moment de la dégustation : à la découpe (faisons les choses de manière élégante) la couverture de chocolat noir est plus épaisse que celle au lait…
Côté dégustation justement, on aimerait juste ne rien dire, ne rien écrire, laisser faire les sens et l’émotion provoquée par ces Nounours-là. Fermes à la prise en bain, d’une belle couleur capiteuse côté noir, d’une belle couleur tendre côté lait, ils fleurent bon le chocolat, imprégné en arrière-nez d’une espiègle odeur sucrée de… guimauve. On les manipule avec plaisir, on les regarde avec le sourire, on n’a pas envie de les abîmer tout en résistant mal à l’impatience des papilles. Alors du coup, oui, on mord dans les nounours, dont la couverture craquelle, croustille, s’émiette sous les dents pour laisser place à un vrai nuage de guimauve, léger, mousseux, à peine sucré, lequel vient fondre, se mélanger aux éclats de chocolat ramollis puis tisser un joli tapis gustatif au palais et une nostalgie rétro-nasale en longueur. Qu’ils soient noirs ou au lait, ces nounours cachent du caractère et de de la tendresse dans leur petite bedaine bien arrondie. Comment y résister ?
Alors que les nounours sont trop souvent dévoyés par les industriels, ces nounours-là sont, bien au contraire, chouchoutés par leur artisan Alain Ricot*. Ils sont tout simplement uniques et savoureux. On tombe totalement sous leur charme enfantin.
* voir le portrait de cet artisan.
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