- 4 cœurs de guanaja noir : 9, 9, 11 et 12 grammes
Cf. article individuel
- 3 Divins Jaunes (palets au vin jaune, primés en 1999) 11 grammes chacun
Les palets, qui pèsent chacun 11 grammes, sont fermes à la prise en main, d’une belle couleur ténébreuse, leur couverture étant surmontée d’un imprimé signalant un « 1er prix au Festival International du Chocolat » (en 1999 selon nos informations). Coupés en deux, ils dévoilent une couverture de chocolat noir solide et d’une certaine épaisseur ainsi qu’un fourrage dense, le visuel s’accompagnant d’un parfum jaillissant de chocolat noir qui exprime son caractère sans être amer. Les palets sont croquants – merci à la couverture de chocolat – pour un fourrage mousseux et crémeux qui correspond sans doute à une ganache. Il y a de la générosité au palais, il y aussi une certaine fraîcheur en effet rétro-actif, pour une pointe florale subtile, en fin de gorge puis en longueur, une trace éphémère de raisin blanc. Les gourmets et gastronomes apprécieront l’association entre le chocolat noir et le vin jaune, le produit emblématique du terroir jurassien !
- 3 Châtaignes 15, 13, 13 grammes
Dodues et généreuses d’aspect, façonnées à la main, ces bouchées fleurent bon le chocolat (au lait), elles sont fermes et très agréables à la prise en main compte tenu de leur forme. La couverture de chocolat est fine, à la découpe, la bouchée dévoile un fourrage de couleur beige dont le parfum est suave et léger, avec une arrière-note de sous-bois. Les châtaignes croquent sous les dents, se font croustillantes avant de laisser place au fondant d’un fourrage crémeux où la châtaigne, délicate, est sublimée dans sa tonalité par une petite goutte de rhum qui vient relever la fin de bouche. La gourmandise parfaite pour les temps d’automne qui s’invitent au beau milieu du printemps.
- 3 briquettes 11, 11, 13 grammes
On pourrait presque parler de pièces de Lego côté format, même si la couverture est façonné comme on peint un mur avec de l’enduit, à la spatule. Ces pièces présentent un joli visuel graphique, contemporain. Elles fleurent bon le chocolat noir sans amertume. Elles sont fermes à la prise à la main et leur tranchant, après découpe, révèlent, sous une couverture à l’épaisseur fine (plus fine que d’autres chocolats maison) un praliné à la couleur beige éclatante de luminosité ? Les « briquettes » croquent puis croustillent sous les dents, libérant le fondant finement granulé du praliné, pour des saveurs réjouissantes : celle de la noisette caramélisée, qui vient poser sa signature sur la langue puis au palais, sa note grillée étant exaltée par l’arôme du chocolat au moment où il se mélange au praliné, à la déglutition puis en retour rétro-nasal. Pour une persistance en bouche délectable. Du classique comme on aime !
- 3 chocolats avec petit coup de pinceau rose sur la couverture 9, 9, 10 grammes
Format classique, celui du carré, dont on apprécie toujours la définition artisanale au sens où aucun n’a tout à fait la même forme ni le même poids. Les chocolats sont fermes à la prise en main, arborent une jolie couleur, bien équilibrée dans sa teinte, et mettent sur la piste de leur signature aromatique par cette délicate trace de pinceau sur la surface. A la découpe, la couverture de chocolat se révèle fine et dévoile un fourrage en ganache. Le parfum des chocolats est affriolant, estival, léger et acidulé, celui d’un fruit rouge (on y détecte plus la framboise que la fraise…). Ils sont croquants sous les dents, la ganache vient mollir et se rendre crémeuse sur la langue puis au palais, les arômes sont fruités et il y aurait même presque ce petit grain de la baie qui apporterait du peps à l’ensemble. Ce jeu de textures, soigné et maîtrisé, alimente une longueur très agréable, portée par une framboise qui se marie merveilleusement bien au chocolat au lait !
- 3 chocolats floqués de bergamote ? 10, 10, 10 grammes
Caractéristiques visuelles et tactiles identiques : format irrégulier et pas robotisé (on aime), belle teinte sombre, flocage où la feuille de thé ou de bergamote est lisible, couverture de chocolat noir épaisse, fourrage ganache, croquant sous les dents, fondant sur la langue et au palais pour le développement d’arômes très particuliers et étonnants, dont la note principale serait herbacée, voire terreuse. Cette tonalité, qui tirerait sur l’amer, fait penser à de la racine ou de la tubercule, avec un retour d’une fraîcheur exquise en rétro-nasal et en longueur.
- 3 pralinés sésame 10, 10, 10 grammes
LE MUST, le BEST-SELLER, Le COUP DE CŒUR. De véritables petits bijoux d’orfèvrerie que ces pralinés au sésame. Fermes à la prise en main, d’une couverture noire séductrice, parsemée de petits grains de sésame malicieusement dispatchés, les chocolats dégorgent d’un parfum grillé persistant, croquent sous les dents, laissent apparaître un fourrage praliné dont le croustillant et le fondant est délicieux, pour un palais imprégné d’arômes torréfiés et grillés, lesquels posent leur signature dès l’attaque en bouche et persistent de manière divine en longueur. Le sésame est sublimé par le chocolat noir. Ces pralinés ont du percutant, du corps, de la puissance.
- 3 ganaches classiques 7,9, 10 grammes
Couverture noire croquante, ganache intérieure dense, sensation de fraicheur à la mise en bouche avec le croquant de la couverture auquel répond le fondant moelleux de la ganache, dont la tonalité aromatique reste neutre ou laisse peu transparaître d’arômes particuliers.
- 6 pralinés noisettes/amandes entre 8 et 10 grammes
Eux aussi sont classiques, le classique n’empêche pas le réel plaisir qu’il y a de les déguster. Ils présentent bien sous leur couverture de chocolat noir, leurs tranches dévoilent un fourrage praliné de teinte beige dont on perçoit visuellement le grain, ils sont incrustés d’éclats de noisette et/ou d’amandes. Ils libèrent un parfum intempestif de fruits secs grillés. En bouche, ça croque, ça croustille, ça mollit, ça fond pour une texture qui, au palais, offre au praliné les moyens de s’épanouir dans ses nuances grillées et caramélisées, pour une arrière-gorge intense et une longueur appréciable.