Sucre, praliné 26% (sucre, noisettes, amandes, noix de cajou) poudre de lait entier, pâte de cacao, beurre de cacao, graisses végétales (palme, palmiste, karité), lactosérum en poudre de lait, émulsifiant (lécithine de soja, lécithine de tournesol), arômes, poudre de lait écrémé, beurre concentré.
Peut contenir autres fruits à coque.
Allergènes : noisettes;amandes; noix de cajou;lait;soja; beurre
22 juillet 2023 :
Un parfum lacté et sucré s’échappe de l’emballage d’aluminium qui protège une tablette qui souffre quelque peu de la température ambiante. Elle perd en fermeté sous la pulpe des mains mais gagne une mollesse qui fait plutôt (curieusement ou pas), saliver. La couleur de la tablette est d’un beau chocolat, elle est sculptée et enrichie de reliefs liés à son découpage en barres, composées chacune de deux éléments, bien rebondies.
Les barres – effet de la chaleur oblige* – ne se cassent pas avec netteté et il est même préférable pour ne pas en perdre quelques miettes qui viendraient se coller sur les doigts, de les découper au couteau. Peu orthodoxe, cette action a un mérite : dévoiler l’épaisseur de la tablette et une structure où le chocolat au lait domine, dense, lisse, posé sur une étroite couche de fourrage à la base. L’appréciation visuelle et tactile de la tablette a lieu alors que cette réjouissante odeur de chocolat au lait titille le nez et attise la gourmandise.
Toujours à cause de la chaleur*, les carreaux ne craquent ni ne croquent sous les dents. En revanche, ils sont consistants, généreux en matière et offrent une mâche qui fait (re)tomber en enfance. On ferme les yeux. On essaie d’oublier qu’on fait les affaires d’un industriel du chocolat, lequel en rajoute côté effets d’annonce sur les politiques mises en place pour le respect des planteurs locaux en mettant en scène sur le recto de l’emballage un planteur ghanéen. On se laisse aller à ce fondant moelleux qui s’épanche sur la langue, à ce généreux tapis de chocolat au lait bien sucré qui couvre le palais, tapis dont les franges sont, toutefois, à peine pralinées. Le sucre dégrade l’effet global en longueur.
Les points forts de cette tablette : son articulation maîtrisée entre un parfum qui rappelle l’enfance, une épaisseur tactile gourmande et… son goût de reviens-y !
En revanche, l’articulation entre le parfum d’enfance, la régression procurée par son caractère tactile voluptueux et son goût de reviens-y, fonctionne à merveille !
*une fois n’est pas coutume, Pâtafran’ ose placer le chocolat dans le réfrigérateur, méthode très polémique dans le milieu des chocolatiers – pour ne rien laisser au hasard. Aucune trace blanchâtre sur la couverture du chocolat, des barres et des éléments qui se découpent avec le claquement attendu et, en bouche, une fraîcheur qui vient renforcer la densité de la matière chocolat et de son fourrage praliné, pour une allonge des arômes qui gagne également en temps.
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