Noisettes IGP du Piémont 47%, sucre glace, chocolat au lait (sucre, beurre de cacao, lait en poudre, fèves de cacao), émulsifiant : lécithine de tournesol, huile de tournesol, sel
Allergènes : LAIT, FRUITS A COQUE
20 décembre 2024 :
La Gourmandise avec un Grand G !
Si le pot, de format octogonal et allongé, reste inchangé, la maison toulousaine Barrelle* a fait évoluer la présentation visuelle, côté graphisme et étiquette, désormais dotée d’un petit bandeau tricolore en lieu et place du « made in Toulouse ».
De même, si la recette a également été améliorée de façon substantielle en y incluant du gianduja lait, ainsi que de l’huile de pépin de raisin, en remplaçant la lécithine de tournesol par de la lécithine de soja, le praliné conserve toutes ses hautes qualités addictives et comment !!!
Le lien entre les deux recettes – celle dégustée et celle confectionnée depuis – tient à une mention supplémentaire sur la liste des ingrédients : la noisette décortiquée. Laquelle ne figure pas sur notre pot et pourtant, fait toute la différence en mâche et en plaisir sensoriel !
Ce praliné a du cœur. Il est généreux à souhait, travaillé avec ce souci de l’exigence et du savoir-faire et ce souci de la simplicité pour réjouir le plus grand nombre de papilles possible. Sa robe beige clair, presque crème, presque pastel, allume le regard et les sens. Le nez est chatouillé par une appétissante odeur d’une noisette justement torréfiée et caramélisée, des notes lactées s’invitant en fin de nez pour faire monter d’autant la salive aux lèvres. La surface s’offre irrégulière, rugueuse, on en sent tout ce potentiel texturé et la promesse d’une mâche jouissive. La petite cuillère a affaire à une masse de matière à la structure dense. Elle peine en premier lieu à plonger dans le pot jusqu’au moment où elle tombe sur de vrais morceaux et d’éclats bien dodus, bien blanchis, de noisette, figés dans le praliné. L’excitation bondit d’un cran.
En bouche, ces contrastes texturés (la sensation de fibreux, de beurré, de vrai croquant sous les dents pour un croustillant délicieux) et ce moelleux qui vient en fondant sont une merveille. Le palais explose d’arômes aussi suaves et tendres qu’ils n’ont de caractère. La noisette fait ronronner le moteur depuis l’entame jusqu’à la déglutition finale, exaltée par un sucre parfaitement dosé et le côté très maternel d’un chocolat au lait bien câlin, pour une longueur… doudou !
C’est l’éclate totale pour la noisette !!!!
*prochainement, un portrait plus poussé d’Alexandre et de Barbara, exigeants, valorisant l’éthique, la qualité et le circuit court, sans lesquels la chocolaterie et ses créations n’existeraient pas.