Noisettes*, chocolat noir (cacao minimum 65% : masse de cacao, sucre, beurre de cacao, lécithine de tournesol, extrait naturel de vanille), sucre brut de canne*, huile de tournesol*, poudre de cacao*
*ingrédients issus de la production biologique
Traces éventuelles de lait, fruits à coques, sésame, arachide
3 novembre 2024 :
Ou plutôt, une pâte à tartiner chocolat au noir Et noisettes !
Créer une passerelle entre le planteur de cacao et l’amateur du produit fini, le chocolat. Tel est l’objectif premier d’un Suisse, Fabien, ancien ingénieur agro-alimentaire impliqué dans le programme de développement durable de l’industriel pour sa filière cacao, qui utilise désormais son expertise et ses compétences pour les mettre au service de celui sans lequel aucune gourmandise n’existerait jamais : le producteur de cacao. Avec Fabien, épaulé par un artisan pâtissier, chocolatier et confiseur suisse de renom, Bruno, lui aussi très exigeant pour que la filière soit la plus vertueuse et équitable possible, les cultivateurs qui adhèrent au projet TREEGETHER® sont impliqués sur l’ensemble de la chaîne. Financés, accompagnés dans leur travail quotidien, ils sont, ENFIN, autorisés à découvrir le goût des produits finis tirés des cabosses et fèves qu’ils ont méticuleusement récoltées et fait sécher, mais aussi les identités (parfois les visages quand des visites ont organisées) de ceux qui vont les déguster. Planteur, sourceur, chocolatier et consommateur cultivent ensemble leur jardin planète terre, ils le nourrissent aux différentes étapes et en tirent de la magie : rendre le cacao vivant et rendre le chocolat, qui en est dérivé, magique.
Autant que sa sœur chocolat au lait et aux noisettes, cette pâte à tartiner chocolat noir et noisettes est addictive. Elle séduit par sa robe ébène, par sa surface mate et par son parfum de caractère, intense en cacao, dont la puissance olfactive est renforcée par des notes à la fois torréfiées et fruitées. Si, rapport à la température ambiante, elle manque d’onctuosité au départ, cette « petite » déception est largement compensée par son épaisseur câline, sa densité d’apparence, matière à sculpture, qui laisse ensuite, étonnamment, place à un crémeux parfaitement tartinable. En bouche, les sens sont éveillés par le contraste des textures : un croustillant subtil sous les dents, un timbre beurré sur la langue, du fondant et de la mâche, pour un palais projeté dans le monde fabuleux d’un cacao musclé, imprégné de notes torréfiées de fruits secs en arrière-plan, pour une longueur majestueuse dans ses effets rétro-olfactifs.
Pour les plus gourmands, dernier conseil : faire réchauffer la pâte pour lui redonner du velours et du moelleux en consistance, pour sublimer son parfum et ses flaveurs en bouche. Et surtout, pour profiter d’une tartine généreuse !
Du travail d’orfèvre conçu par un chocolatier suisse qui vient collaborer avec le « Treegether » Fabien en travaillant les fèves de ses cacaoculteurs.
Les amateurs de sensations fortes feront pencher leur petite cuillère vers une pâte à tartiner vigoureuse et authentique où le noir déferle sur la noisette. Les amoureux du chocolat au lait, de leur côté, resteront fidèles à leur coup de cœur initial.