Orchidée (ganache blanche à la vanille), Spéculoos (Spéculoos et gianduja), Arabica (ganache café robusta), Mandarin (Ganache chocolat noir, fine pâte de fruit mandarine), Passion (ganache passion sur un lit de gianduja), pâte d’amande à l’orange (avec oranges confites broyées et Grand Marnier), Pâte d’Amande à la pistache, Praliné à l’ancienne, Cralin (Praliné amande-noisettes broyées, base feuillantine)
15 avril 2024 :
Au sein de ce ballotin de chocolats en couverture noir (la Pâtisserie Conté, maison familiale implantée depuis les années 30 à Toulouse et dont les générations se succèdent pour perpétuer le savoir-faire) : du plaisir et de la simplicité avant tout.
Le poids des gourmandises varie entre 6 et 8 grammes, ce qui place les chocolats Conté dans une catégorie différente du calibrage le plus couramment utilisé (10 à 12 grammes). Leurs finitions manquent parfois de régularité et de netteté car les « petites mains » qui travaillent en atelier sont en cours d’apprentissage et parfois, encore jeunes. Il faut laisser l’expérience du geste se faire, ce d’autant que la maison ne dispose à ce jour pas de l’intégralité du matériel nécessaire, la gamme chocolat restant encore secondaire.
Il n’en demeure pas moins que, sous couvert de leurs noms très inspirés et poétiques (Orchidée, Mandarin ou Cralin par exemple) se cachent des pralinés et ganaches agrémentés d’ingrédients divers et agréables en bouche, des textures également multiples, fondantes, fibreuses, croustillantes, moelleuses ou plus sèches et des saveurs dont la multiplicité saura plaire à un large public de papilles. A la traditionnelle association de l’amande-noisette en praliné (et en praliné ancien), on découvre une douce ganache à la vanille, un Speculoos impétueux gorgé de cannelle, un café plutôt marqué, quelques éclats de feuillantine par-ci, quelques éclats de fruits confits par là, sans oublier les pâtes d’amande, lesquelles replongent les sens en enfance. Artisanaux mais pas forcément maison de bout en bout, ces chocolats donnent leur content de plaisir aux papilles.
Si Serge Conté est celui qui a développé la filière chocolat, il est remplacé avec grande spontanéité par sa fille Joanna, laquelle n’a pas hésité à remonter de l’atelier pour dialoguer. On adressera au père, via la photographie qui orne la petite boîte cartonnée, un sourire en guise de clin d’œil.
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