Pâte sucrée, confiture d’abricots, cubes de citrons confits, succès aux amandes
Allergènes : gluten, œufs, lait, fruits à coque
3 avril 2024 :
C’est LA pâtisserie traditionnelle de Toulouse, avec la croustade de pommes. Si la spécialité est déposée depuis 1963 par l’Union des Artisans Pâtissiers de Haute-Garonne, lesquels sont les seuls en principe autorisés à la confectionner, elle est ainsi revisitée par l’une des maisons accréditées en l’espèce : la Pâtisserie CONTE, dont l’histoire familiale remonte à 1938 et s’étire désormais, depuis 2021, sur quatre générations, avec la reprise de flambeau de Joanna et de son compagnon Baptiste.
D’apparence généreuse, la pâtisserie est saupoudrée de sucre glace sur sa croute, sur laquelle transparait une une ligne de citron confite. Le gâteau, dodu et rebondi, semble déborder de confiture. Il est ferme à la prise en main et s’émiette, ou plutôt s’éventre au couteau, ce qui ne fait qu’attiser la gourmandise. Sa tranche dévoile une triple couche encore plus alléchante sur le plan visuel, alors qu’une malicieuse odeur d’agrume et de citron vient s’inviter au nez. A la base, une pâte, généreusement tartinée d’une confiture orangée débordante – c’est le cas de le dire – elle-même surmonté d’un biscuit à l’aspect sablé. On mord dans une matière riche en effets : une couverture qui se rapproche du croustillant de la meringue à l’oreille – miam – un moelleux associé au croustillant du biscuit, pour des arômes qui s’entrechoquent les uns avec les autres dans une folle danse de la gourmandise : la confiture d’abricot prend d’abord le dessus, au palais, bien accompagnée des notes beurrées et biscuitées du biscuit et de la pâte et ponctué de la note incisive et vivace du citron, dont le confit procure une allonge… délicieusement estivale.
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