Sucre*, huile végétale * (colza*, palme*), noisettes* 34 %, poudre de petit-lait* (lait), lécithine de soja
*Ingrédients issus de l’agriculture biologique
7 juin 2019 :
La Brunette a du mouron à se faire pour son intégrité. Elle sait parfaitement les sorts gourmands infligés à ses sœurs avant elle. Son pot, bien dodu est si généreux dans son format et sa rondeur que la petite cuillère oublie très vite d’être raisonnable et se précipite dessus. Elle frétille du manche et de la louche : parce que la couleur même de la Brunette est un attrape-cuillère qui réactive la mémoire papillaire et le souvenir délicieux d’une mousse au chocolat bien lactée et maison ! La surface de la pâte est plane, lisse et mate. Sa texture est douce et satinée.
La cuillère hésite à l’égratigner puis plonge franchement dans un bain dense et consistant, presque crémeux. Le nez, de son côté, est carrément étourdi par cette noisette qui embaume. Repos pour la petite cuillère, suffoquée de tant de sensations, dès lors que la pâte est déposée en bouche. La Brunette n’est pas une guerrière. En accroche, elle donne la priorité au fondant et à la suavité, plaçant une ligne clairement lactée en milieu de bouche ; les papilles s’ouvrent à plein aux noisettes et à leur fulgurance, auquel succède le solo d’un cacao qui achève la dégustation et vient se mélanger aux noisettes pour créer une longueur de bouche régressive à souhait. Du vrai praliné comme on les aime quoi ! La Brunette est équilibrée, sans dominante particulière. Et c’est ce qui fait sa force : elle plaira à tout le monde !
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