1er mars 2017 :
Nos papilles font escale, pour leur deuxième étape d’un voyage en Dauphinois, sur un quai moins cabotin que celui du nougat. Les abeilles iséroises sont heureuses d’offrir un miel d’une grande qualité à une créatrice de gourmandises très inspirée par les produits qu’elle utilise et par la manière de les marier entre eux. Son intuition est prometteuse. Ainsi, avec délicatesse projette-t-elle d’associer la suavité du miel à l’austérité de la noix et parvient-elle à trouver l’équilibre juste au nez, en bouche et en longueur de bouche. Et si la première dégustation est un peu avortée, le produit étant trop consistant, solide et compact pour être prélevé en douceur – et encore moins pour être étalé sur une tartine, le problème est résolu pour la dégustation suivante de manière non conventionnelle – elle prêtera peut-être à sourire - mais fort simple. Il suffit de placer quelques heures le port au-dessus d’une source de chaleur modérée pour ramollir le miel et lui conférer une certaine onctuosité. Cette opération permet au produit de livrer aux sens tout un panaché de saveurs sur un spectre assez large, allant de la pointe sucrée du miel jusqu’à l’amertume de la noix, qui tient bien au palais…
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