Huile essentielle Ylang Ylang, crème 40 %, gros sel de la Réunion, beurre salé, sucre 45%, sirop de glucose
16 février 2019 :
Sur l’Ile de la Réunion, il fait bon vivre. Ce n’est pas Patrice, le séducteur des papilles en éveil, qui dira le contraire, lui qui créé sans relâche, depuis des années, de succulents caramels, superbement présentés, déclinés en différents parfums et arômes, dont les écrins papillonnent de leurs couleurs distinctes sur les marchés de l’Ile. Et si ces « caramels de pays » restent encore confidentiels en métropole – les papilles qui ont la chance de pouvoir les déguster seront enthousiastes. Pourrait-il en être autrement ?
YLANG YLANG 220 grammes
La quiétude et sa petite cordelette de papier jaune canari...
Un caramel au beurre salé d’une parfaite maîtrise. Moelleux et généreux dans sa texture, souple et voluptueuse, d’une très jolie couleur dorée, ambrée, presque opaque, le caramel, dont les effluves, crémeuses et ourlée d’une fine poussière florale, émoustillent avec délicatesse et discrétion le nez, apporte en effet sa touche de sel dès l’attaque en bouche puis en arrière-palais, pour en prolonger les effets. Il est enrichi par des notes inédites, florales, qui se distillent sur la langue et au palais sans chercher à s’imposer mais en témoignant par petits flashs successifs de leur présence. Pour ceux qui ne connaissent pas, dont je fais partie, on comprendre qu’il s’agit de l’Ylang Ylang, dont l’huile essentielle provient d’une fleur très odorante, dont les pouvoirs sont, a priori, aphrodisiaques, venue d’Asie et cultivée aux Comores ainsi que dans d’autres archipels. On comprend mieux pourquoi Kelyas, alias Patrice, n’a pas hésité à jouer l’apprenti-sorcier en ajoutant, à dose parfaite, une goutte de cette huile pour aromatiser son caramel. Un apprenti-sorcier qui s’essaie à la karamelaromathérapie ? Qui dit mieux ?
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