Purée de féveroles* Hauts de France (44,6 %), sucre de betterave* France (34%), pâte de noisette* Italie (11%) farine de tourteau de noisette France* (4 %), eau (3%), cacao* maigre en poudre (2,5%), jus de citron* Italie, sel
*Ingrédients issus de l’Agriculture Biologique
Traces éventuelles d’autres fruits à coque, lait, gluten
8 mars 2023 :
Elle est bien mignonne, cette petite Béatrice qui s’affiche toute blonde, toute pétillante sur son pot de pâte à tartiner. Elle y vante avec un engouement communicatif, les mérites environnementaux et nutritifs d’une légumineuse oubliée, la féverole, autrefois destinée à nourrir le bétail. Ces graines, très jolies en tant que telles, Béatrice a réussi à les réhabiliter dans sa cuisine Graine de Choc tout en valorisant son terroir, celui des Hauts-de-France.
De la féverole à la pâte… Pour mieux en capter les intérêts, une seule chose à faire : y goûter.
Son parfum est végétal, naturel, imperceptiblement balayé de traces d’humus et de terre – un clin d’œil aux amis des forêts ; une senteur qui se rapproche, pour les connaisseurs, de l’anko, la purée de haricots rouges qui forme l’un des condiments parmi les plus utilisés dans la cuisine japonaise.
Sa surface est moirée, satinée, elle laisse deviner une boursouflure, la matière adoptant les caractéristiques d’un soufflé qui gonfle et s’affaisse délicatement face aux incursions de la petite cuillère. C’est par la suite, lorsque celle-ci plonge à cœur, que la matière se fait fibreuse et mousseuse. Elle n’a pas l’onctuosité classique d’une pâte à tartiner et, pour autant, ne rechigne pas à se laisser tartiner. Elle ne s’appelle pas Tarti’Mouss par hasard !
L’entrée en matière est bien appétissante.
En bouche et à l’aveugle pour éviter l’influence sur le goût des ingrédients listés sur l’étiquette*, la pâte confirme son caractère fibreux, léger et mousseux sur la langue. En fondant, elle délivre des arômes naturels mais inqualifiables en tant que tels : le goût de la pâte est peu sucré mais étonnamment doux. Aucune sensation de gras non plus. Les flagrances sont au carrefour des goûts de la purée de châtaigne, de la crème de marron en tirant même, sans trop d’imagination des papilles, sur la confiture de patate douce. Sans véritable longueur gustative, la pâte démontre des bienfaits nutritifs quasi-instantanés : énergie, satiété et digestibilité se ressentent à peine la petite cuillère reposée (et sans besoin de tartine d’ailleurs).
En conclusion, une pâte à tartiner qui fait d’une cuillère quatre coups : le circuit-court, l’environnement, le bien-être et… son goût unique !
*après dégustation, on sera surpris de lire qu’aux féveroles locales s’ajoutent de la purée de noisettes à faible dose ainsi que du cacao en poudre.