


Farce (50%) : chocolat au lait 25% (sucre, beurre de cacao, poudre de lait entier, pâte de cacao, émulsifiant : lécithine de soja, arôme naturel de vanille, sel), purée de fruits de la passion (fruits de la passion, sucre), crème fraîche, chocolat noir 3% (pâte de cacao, sucre, beurre de cacao, émulsifiant : lécithine de soja, arôme naturel de vanille), jaune d’œufs frais, sucre, beurre de Bresse AOP, œufs frais
Pâte (50%) : farine de blé tendre, eau, œufs frais, huile de tournesol, cacao
Tous les pourcentages sont exprimés sur le produit fini
Peut contenir des traces d’allergènes toutes catégories.
19 avril 2025 :
Très réputée pour ses spécialités culinaires lyonnaises et bressoises, la maison Giraudet, Entreprise du Patrimoine Vivant depuis 2012, touche les fins palais et exauce les vœux des gourmets avec ses recettes chaque année renouvelées, qu’il s’agisse de ses quenelles, de ses ravioles, de ses soupes et de ses sauces.
Ce qu’on sait moins, c’est que, pour Pâques, son chef sort le grand jeu. Une collection « chocolat » limitée. Avis aux gourmets et aux audacieux en quête d’inédit. La maison Giraudet décline l’un de ses produits emblématiques, la raviole, en mode chocolat. Une raviole fraiche qu’elle accompagne de recettes pour ceux qui ont envie d’époustoufler leur entourage, recettes qui requièrent l’utilisation de… la sauce intense au chocolat (l’autre produit à se procurer impérativement).
Les ravioles sont proposées en dix plaquettes pour un poids net de 550 grammes, ce qui permet d’en démultiplier les possibilités, d’en réserver pour plus tard (au frigidaire en respectant leur date limite de consommation, très limitées, ou en les congelant) ou, tout aussi bien, de les déguster en grande tablée.
Les ravioles sont, dans leur aspect, ciselées, bien formées. Elles se découpent avec netteté en dépit de leur fragilité à la manipulation. Elles arborent une jolie couleur marron.
A froid, elles ne présentent pas d’odeur particulière si ce n’est celle de la pâte qui fait office de couverture à la farce. Testées telles quelles, c’est-à-dire sans être passées par l’étape de la casserole frémissante, elles croquent et demeurent plutôt fades en dépit de leur farce chocolatée.
Cuites comme il se doit, ces ravioles pourraient même remplacer le traditionnel œuf de Pâques (elles sont juste plus difficiles à cacher…). Une minute à eau frémissante suffit à transformer leur robe en une jolie couverture chocolatée, plus foncée. Les ravioles se séparent avec facilité – mais demandent de la minutie – au moment de passer à l’égouttoir. Elles délivrent un délicieux parfum à la fois chocolaté et de « pasta ». Elles séduisent par leur définition à la fois ferme et moelleuse en bouche, pour une farce qui montre enfin son muscle : là, on y est et les papilles frétillent de joie à ce goût de chocolat crémeux et lacté, lequel se ponctue en toute fin de bouche d’un pétillant stimuli de fruit de la passion, lequel vient attiser l’allonge.
Dégustées cuites et refroidies, les ravioles font également le show par leur mâche gourmande et cette agréable note cacaotée qui percute en arrière-plan,
Dans les deux cas, leur délicatesse tient à un sucre subtilement dosé au point de ne pas dégrader l’équilibre des flaveurs.