Noisettes (22,5% minimum), cacao maigre en poudre, lait écrémé en poudre, sucre, matières grasses végétales (colza, karité, coprah), émulsifiant : lécithine de soja, arôme naturel de vanille, vanilline
Traces éventuelles de gluten
28 janvier 2016 :
L’esthétique du pot est dépouillée, sobre, contemporaine. Son plastique, un choix assumé par de rares chocolatiers par rapport au verre, est agréable, souple à la palpation. A ouverture du pot, les parfums se répandent avec délicatesse aux narines. La pâte est de belle couleur, elle est satinée, lisse, sans grumeaux. Son onctuosité est parfaite : elle se laisse lécher par la cuillère, la spatule ou… le bout du doigt sans perdre de son élasticité et de son fondant. On devine qu’en bouche, les excellentes sensations olfactives et tactiles vont se prolonger par celles dictées par des papilles et un palais en quête de plaisir ! La saveur des noisettes s’impose immédiatement en bouche, et perdure longuement en arrière gorge, ce qui est suffisamment rare pour être dit ! Au Comptoir du Cacao, on sait doser, on sait associer et on sait comment créer des recettes qui donnent le sourire et qui suspendent le temps pour faire durer le plaisir…
31 août 2022 :
A la faveur du Salon du Chocolat de Paris dans son édition de novembre 2021, la petite cuillère a saisi l’occasion d’embarquer dans la machine à remonter le temps pour s’arrêter sur une pâte à tartiner, celle du Comptoir du Cacao, maison française qui a été l’une des premières, en 2016, à faire confiance à Pâtafran' en lui offrant une large palette de ses produits, à commencer par sa pâte à tartiner, pour des chroniques qui, à la relecture, sont plus spontanées qu’elles ne sont objectives et c’est tant mieux d’ailleurs !
Du chocolat et de la noisette ont coulé sous les ponts depuis 2021 mais les émotions sont inchangées. Cette pâte à tartiner, confectionnée par une maison française sérieuse et qualitative, est une formidable alternative aux pâtes à tartiner trop sucrées, trop grasses, saturées d’additifs, chimiques et industrielles, sans pour autant atteindre le standing des pâtes à tartiner artisanales quant à la proportion de noisettes affichée.
C’est une conclusion d’une petite cuillère qui a gagné en maturité, de sens qui ont pris le temps de s’affûter et d’un niveau d’exigence plus élevé. Il n’empêche : l’émotion de la « première fois » est intacte. Elle rappelle aux papilles cette allégresse enfantine à découvrir une pâte qu’on ne trouve pas n’importe où, à l’étiquette bien sage et sérieuse, dont la couleur brune est aguicheuse, dont le parfum, mélange de sucré et de grillé, est enivrant, dont l’onctuosité est irréprochable et le fondant en bouche divin. Ses saveurs regorgent d’innocence et on se sent un peu écureuil en son royaume : la noisette reste encore discrète mais imprime néanmoins sa marque au palais, escortée par une note plutôt amère de cacao, sous la touche bienveillante et maternelle de la vanille. Le sucre sert d’exhausteur à cette jolie compagnie…
Bref, une pâte à tartiner délicieusement régressive.
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