Un mélange d’huile de tournesol et de beurre de chocolat, du chocolat en poudre 24%, (maltilol : édulcorant végétal*, cacao), du maltitol, des NOISETTES 13%, du LAIT écrémé en poudre, un émulsifiant : de la lécithine de tournesol, et de la vanille de Madagascar
Elle est classique la pâte à tartiner choco-noisette. Forcément, elle est à l’origine de cette histoire magique qui fait du Nutella la toujours superstar des rayons de la grande distribution, dans le monde entier et qui fait que tout professionnel qui se lance dans le vaste monde de la pâte à tartine ne peut faire l’impasse sur l’association entre le petit fruit à coque et le cacao. Avec l’objectif d’offrir, à tout le moins, aux papilles éclairées une alternative saine, sérieuse et goûteuse à la pâte industrielle.
Sans une pâte choco-noisette, classique donc, pas de gamme qui se tienne. Charles Chocolartisan, à la tête d’un petit empire qui ne cesse de se développer au fil des années, l’a bien compris. Ses stratégies marketing, axées sur des codes couleur et des intitulés ludiques en particulier, fonctionnent à merveille et les déclinaisons de ses gammes semblent infinies.
Preuve en est que l’entrepreneur français décline sa pâte à tartiner KLASIK en tonalités diverses* choisies pour séduire des papilles de plus en plus éclairées, de plus en plus exigeantes niveau bien-être et santé mais qui n’en restent pas moins gourmandes.
Découverte en 2014, redécouverte en 2020, la KLASIK testée aujourd’hui est censée plaire à ceux qui font la guerre au sucre et/ou à ceux qui sont interdits de sucre. Si son dress code (couleur rouge, typologie ludique), le sucre est pour l’occasion, remplacé par un édulcorant au fort pouvoir sucrant mais à l’impact glycémique réduit, le maltitol.
Côté packaging, rien de changé, donc.
Pour le reste, on retrouve le plaisir régressif d’une pâte à tartiner classique et généreuse, y compris dans sa sucrosité.
Par ses ingrédients, par sa jolie couleur brune, par le côté luisant et velouté de sa surface, par son parfum suave qui fait ressurgir des souvenirs émotionnels liés au fameux N., par sa texture onctueuse et fluide, qui aurait même tendance à glisser en dehors de la petite cuillère – attention aux tâches, mais aussi par ses saveurs, qui sont pile celles qu’on attend : de la noisette en attaque, du cacao en arrière-plan et un ressenti sucré atténué. sucrées, un peu de noisette, un peu de cacao et le retour effervescent du sucre en fin de bouche.
Pour le côté régressif, c’est tout bon. Pour le côté addictif, c’est tout bon. Donc côté émotionnel c’est tout bon. Pour les papilles un peu plus pointues, c’est un chouette moment de partage, désucré, sans avoir à pousser l’analyse trop loin.
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