
31 janvier 2017 :
Tout est dit, ou presque sur cette crème de praliné. Elle pourrait être qualifiée d’aristocrate, de crème parmi les crèmes. Bref, un praliné parmi l’élite… Au nez, son parfum est d’une douceur ineffable. Sa texture est à la fois soyeuse et légère, sa couleur claire, quelques reflets lumineux sur sa surface. Dans son flacon, un écrin présenté avec sobriété et classe par l’adjonction d’une étiquette de tissu au nom du maitre chocolatier, la crème est, en soi, un miracle de gourmandise, délicatement craquante, quoique la pistache se fasse timide en saveur et que l’arôme de fumé présenté dans les ingrédients ne soit détectable qu’en longueur de bouche : il faut porter sa concentration sur le ressenti de la langue, des papilles, du palais et de la gorge. Qu’importe ce petit effort, lorsqu’il se conclut par un long, très agréable soupir de satisfaction : parfois, qu’est-ce qu’il fait bon praliner douillettement !!!