Choco Cookie Crunch 10% , Cream Sand Powder 8%,
Green Tea Powder 5% (Korean Green Tea 100%), etc.
Spread Base D [sucre, huile de graines (Canada), huile de palme (Indonésie, Philippine); Lait en poudre mélangé 1, Lait en poudre mélangé 2, émulsifiant], biscuit croquant au chocolat [blé des États-Unis / d'Australie]
Shortening (huile de palme / Malaisie), cacao en poudre, fructose, émulsifiant, parfum de synthèse (arôme vanille),
"Cream and Cookie Crumb" {biscuits broyés [farine de blé (fabriquée aux États-Unis et en Australie), sucre en poudre, sucre, huile végétale 1
(Huile de palmstéarine / acide de Malaisie), huile végétale 2]}, thé vert en poudre (Corée)
11 juillet 2019 :
MAIS Y A-T-IL VRAIMENT DU THE VERT ?
Forcément, la curiosité est attisée par l’exotisme même du pot, dont la typographie envoie le lecteur à mille lieux de l’alphabet occidental, et dont les couleurs sont à l’opposé de nos standards d’attraction culinaire.
Par la forme même du pot, plus étroit et allongé, par son étiquette où la couleur vert amande s’affiche sous un bandeau marron et où une feuille de thé vert est déposée délicatement sur deux biscuits Oreo, histoire de faire comprendre ce que l’on va déguster. Les sens s’éveillent. La pâte arbore une très robe à la teinte également vert amande, douce et caressante aux yeux. Son parfum est doux, éphémère. Il présente des caractéristiques troublantes avec le lait concentré qui faisait les joies de l’enfance. Voir, en extrapolant les sensations ressenties, à l’addictive odeur de la pâte à modeler Playdoh.
La surface de la pâte, irrégulière, est parsemée de minuscules troublions que sont des morceaux noirs que l’on devine comme des bribes du biscuit tant attendu.
En revanche, la pâte affiche des caractéristiques un peu déstabilisantes pour des papilles curieuses mais peu habituées aux standards asiatiques. D’abord, sa consistance est épaisse, sableuse, crayeuse, gélatineuse et collante. Elle est difficile à tartiner. Sur un support plutôt dur de type biscotte, elle se fait cassante. Sur un support frais, de type pain ou pain libanais, elle est spongieuse et presque gluante.
Pour autant, la petite cuillère trouve son compte dans la dégustation. Rien ne transparaît en accroche de bouche, la pâte est suave mais plutôt fade. C’est après ces quelques secondes déstabilisantes que le croustillant du biscuit anime les papilles. Le palais goûte alors la saveur de la céréale, infiltrée par ce goût de lait. En mastiquant, une bouillie (un porridge), s’agrège eu palais, très appétissant, ce d’autant plus grâce à l’apport à la fois visuel et tactile de ces morceaux de biscuit on ne peut plus tendance, qui créé l’envie de tester une pâte bien nourrissante.
Et si cette pâte donne matière à une certaine régression et à une certaine nostalgie de l’enfance, aucune étincelle de saveurs n’en jaillit, encore moins si l’on cherche à détecter les délicates flaveurs du thé vert.
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