Praliné noisettes du sud-ouest et chocolat au lait
Praliné noisette du Sud-Ouest 80% (noisettes, sucre, lactose, émulsifiant : lécithine de soja), cacao en poudre, lait entier en poudre, huile de pépins de raisin, pâte de noisette du Sud-Ouest, chocolat au lait (sucre, beurre de cacao, lait entier en poudre, pâte de cacao Equateur, émulsifiant : lécithine de soja, arôme naturel de vanille), sucre glace
1er décembre 2015 :
Le roman d’aventures de la pâte à tartiner « Noire » à peine achevé, c’est un roman intime, doux et serein qui s’ouvre avec la pâte à tartiner « Lait », placée sous le seau du noir et du jaune. Elle dégage une très savoureuse odeur qui ravirait sans doute les petits écureuils, elle est satinée. Et quoique sa texture présente des instabilités similaires à celle de la « Noire », elle est, en saveurs, délicieuse : fondante en bouche, liquide par endroits, ses petits amalgames sont un plaisir à malaxer au palais. Le dosage entre les saveurs lactées et les arômes légèrement grillés des noisettes est équilibré et créé un pont gustatif qui permet aux papilles d’aller des unes aux autres avec naturel. 200 grammes de douceur qui passent beaucoup, beaucoup, beaucoup trop vite !!!!
13 février 2022 :
La petite cuillère se réjouit de cette occasion de faire trempette dans ce pot histoire de réveiller les papilles à un gourmand souvenir, qui date de 2015…
A part le packaging qui a changé et une étiquette floquée d’un jaune et d’un orange flamboyants, cette pâte à tartiner confectionnée par un grand nom du chocolat, Yves Thuriès, donne le sourire. Sa surface est polie et lisse. Sa couleur brune est profonde. Son parfum est pénétrant, d’une puissance qui ouvre grand le chemin de la gourmandise : la noisette torréfiée y est incisive et addictive. Sa structure semble glaise ou argile, matière à sculpter. La pâte à tartiner est charpentée, elle a du corps. Passée la résistance face aux taillades de la petite cuillère, sa consistance se fait crémeuse, imperceptiblement crissante et fibreuse. La mâche est délectable. La bouche s’emplit d’un tapis de noisettes justement grillées, une note accentuée par l’impression d’une fine cristallisation sur la langue, peut-être l’effet magique du sucre glace ajouté sur la liste des ingrédients par le chocolatier. Le palais, l’arrière-gorge s’abandonnent en finale et en longueur, sur un tempo pulsé par l’amertume du cacao, à un trio parfaitement équilibré entre la noisette, le lacté et le sucre : un praliné qui fait pétiller les sens !
Un pur plaisir que cette pâte à tartiner dont la recette classique est transcendée par le pourcentage très important des noisettes, par leur provenance – les plantations du sud-ouest appartenant au chocolatier récoltant qu’est Yves Thuriès - et par cette patte technique d’un double Meilleur Ouvrier de France (entre autres titres).
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