Praliné noisette, gianduja chocolat noir, cacao, beurre, lait, huile de noisette
Allergènes : fruits à coque, lactose, soja
7 novembre 2024 :
Chez les Grandvoinnet, le plaisir c’est de faire plaisir. On aime le sourire des papilles heureuses qui, comme Ulysse, ont fait un bon voyage. L’essentiel est là : faire du simple mais faire du bon.
S’il en faut la preuve, elle est là. Les 200 grammes du pot de la pâte à tartiner au chocolat noir maison (sous couverture Valrhona) ne font pas le poids face aux larges lampées et cuillérées qui le vident en à peine deux jours. Une pâte à tartiner régressive à souhait, ornementée d’une étiquette sans prétention, dont la robe est d’un brun réjouissant.
Elle double ses atouts par les contrastes de texture et de densité provoqués par des changements de température, voulus ou pas.
A moins de 19°C, la surface de la pâte est mate et la matière figée : la petite cuillère rencontre une certaine résistance et peine à s’enfoncer dans une matière propre à la sculpture… de chocolat. Côté olfactif, le nez est à peine émoustillé par une trace éphémère de fruits à coque grillés. La matière plisse et s’effrite sur la petite cuillère ; mieux vaut la déguster telle quelle, c’est-à-dire sans tartine. A ce stade de la dégustation, dès sa mise en bouche, elle se liquéfie sur la langue et c’est alors que la magie des arômes se déploie au palais : le sucre est à l’attaque, présent mais néanmoins plutôt bien dosé ; lui succèdent par strates la touche grillée des fruits secs, le timbre plutôt puissant du chocolat noir, le tout bénéficiant de la rondeur du gianduja et de la générosité de ses ingrédients lactés. Hum, diablement bon !
Réchauffée quelques secondes, la pâte se fait allumeuse et charmeuse. La petite cuillère s’enfonce au cœur du pot avec l’impression d’avoir affaire à un coulant de chocolat. La matière est épaisse, moelleuse, voluptueuse. Son onctuosité retrouvée est une invitation sans contestation possible à une grande et belle tartine. On s’applique pour la tartine, s’il vous plait, et on n’oublie pas de lécher la petite cuillère pour ne pas en perdre une goutte. En bouche, c’est le bonheur sans faille. Le bonheur simple du gourmand comblé, qui ne cherche pas plus loin qu’un moment de partage, de convivialité et de retour aux sources.
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