Noisettes du Piémont (75%), cacao bio, miel de Printemps et huile de colza
23 octobre 2020 :
Impétueuse.
Explosive.
Conquérante.
Ravageuse.
Elle est MIAM. Pardon, elle est MIYAM.
Et plus encore !
Dans ce pot, il y a juste ce qu’il faut pour un Vrai régal.
C’est quoi un Vrai régal ?
C’est quand on se fait plaisir sans chichi et sans culpabilité.
C’est quand on redécouvre les joies du bon produit, celui qui est constitué avec peu d’ingrédients, naturels, sur la base d’une recette basique et sans artifices. Nul besoin de compliquer pour faire du délicieux.
Il s’élève du pot ouvert un parfum à la fois miellé et grillé, bien émoustillant.
Les yeux sont magnétisés par la couleur bien chocolatée, pigmentée de petits points plus sombres et égayée de reflets lumineux. La pâte est joliment ocellée et fait saliver.
Une fine pellicule grasse recouvre sa surface, aisément réintégrée à la matière par un touillage sans résistance. La surface redevient alors veloutée et d’autant plus captivante qu’elle témoigne d’une granulométrie à faire chavirer les papilles.
La structure de la pâte, que dire ? On pourrait en tomber dans les pommes… Fluide sans être trop liquide, tiraillée entre l’épaisseur d’une purée maison et la consistance d’un sirop, elle apporte du croustillant tactile et de la malice, avec sa tendance à vouloir à tout prix se carapater de la cuillère.
Les arômes des fruits secs, grossièrement mixés pour fournir une mâche excitante, explosent au palais. Par vagues successives, les noisettes, conquérantes et dirigées par un miel officiant comme un chef d’orchestre, jouent de leurs notes torréfiées et grillées. Le dernier mot de leur partition est laissé, en arrière-gorge, au cacao. Par effet de ressac, le côté toasté des noisettes vient de nouveau imprégner le palais et fournir une longueur de bouche mature et sérieuse.
La pâte est peu sucrée mais n’est pas amère. Elle est juste parfaitement équilibrée. Elle sonne juste générosité, elle insuffle du bien-être immédiat et de l’énergie physique à revendre.
Elle sonne NATURE.
(et c’est bien ce que cherchent les MIYAM dans leur cuisine, non ? Suffit de plonger sa cuillère dans leur amlou berbère pour s’en convaincre encore plus :
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