5 mars 2016 :
La présentation en est plutôt classique quant à l’emballage et quant à la présentation. En revanche, les effluves qui s’échappent de l’opercule de protection doré sont prenantes et attrayantes, les parfums du chocolat fleurent immédiatement le caramel. Les carrés sont épais, ils rappellent ceux qu’on donne aux écoliers avec une tranche de pain : rassurants. En main, ils sont stables, solides. Leur texture est satinée. Ils ne s’effritent pas, ils ne s’amollissent pas sous la chaleur des doigts, gage de qualité. En bouche, c’est un chocolat tout simplement divin : il fait déjà partie de la catégorie des chocolats noirs (64%) tout en étant agréablement sucré. Il fond peu à peu au palais et sur la langue, il prend son temps, il est à son aise pour distiller, au fur et à mesure de la dégustation, des arômes bien précis. Et le caramel n’y fait pas piètre figure, au contraire, c’est cette saveur qui prend son ampleur et qui fournit aux papilles, relayé par une pure pâte de cacao, le plaisir de la dégustation en raison des sensations de croustillance. Sa longueur en bouche est plus que satisfaisante… Cette tablette de chocolat, saura ainsi ravir autant ceux qui recherchent le côté apaisant du sucre que ceux qui savourent le noir et sa noblesse. Elle est une parfaite ambassadrice d’une ile tropicale plus réputée pour ses paysages, ses rhums et ses épices que pour ses produits de confiserie. Heureusement, le maître-chocolatier a fait appel à l’oiseau emblématique de l’île, feu le Mascarin, pour qu’il s’élance à tire d’ailes dans une odyssée destinée à faire connaître aux métropolitains les gourmandises dont son terroir abonde !!!
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