Sucre, sirop de glucose, crème liquide, beurre, fleur de sel de Guérande, extrait naturel de vanille de Tahiti, jus de citron, lécithine de soja, amandes, noisettes
Allergènes : soja, lait, traces éventuelles de fruits à coque, traces de noisettes et d’arachides
14 mars 2025 :
Le contact établi lors du Salon du Chocolat de Paris en 2024 avec Robin Miret, chef pâtissier dont les laboratoires sont implantés à Distré et qui a ouvert une première boutique en 2024 à Saumur, est facile et généreux.
Quelle audace, pour cet artisan, que d’oser réinventer à sa sauce la recette du fameux caramel au beurre salé breton. « Pirate », diront sans doute les Bretonnes à coiffe qu’on croise de temps en temps à la télévision. Peut-être. En tous les cas, le pirate du caramel à tartiner fait totalement mouche.*
Dans sa version « praliné », ce caramel au beurre salé ravit les papilles et comble les sens. Sa couleur brune fournit de la profondeur, son parfum – une entame caramel manifeste pour un bouquet olfactif enrichi d’une note plus austère et amère de fruits secs en arrière-plan, met en appétit. Sa texture, proche de celle d’une crème de marron, est un régal tactile, sa consistance, onctueuse, moelleuse, généreuse, est une invitation plus que suggestive à une dégustation telle quelle – c’est encore meilleur juste à la petite cuillère voire, encore mieux, quand on y trempe un doigt pour le ressortir nappé de la matière, on en sourit avec malice - ou sur une tartine. En bouche, le produit séduit autant par sa signature caramélisée pigmentée d’une pointe de sel que par sa force de caractère en déglutition procurée par le praliné, qui, certes, reste en retrait durant la dégustation, jusqu’à se révéler pleinement en allonge.
*Robin Miret brille également pour sa confiserie et, notamment, ses nougats et ses pralines, qu’il nous fait tester en « live » lors du Salon, ainsi que pour ses crèmes glacées, étant également maitre glacier.
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