Sucre, noisette du Lot-et-Garonne 16%, chocolat blanc 13% (origine France : sucre, beurre de cacao, lait en poudre, poudre de lait écrémé, émulsifiant : lécithine de tournesol, arôme vanille), poudre de lait écrémé, huile de colza, huile de coco, émulsifiant : lécithine de tournesol)
Traces possibles de sésame, gluten et autres fruits à coques
11 février 2025 :
Le blanc cassé, la teinte crémeuse de la pâte à tartiner est douce, apaisante, maternelle. Le parfum qui s’échappe du pot est lacté et très sucré, ce qui pourrait en écœurer certains mais plaire aux autres. Les matières grasses ayant eu tendance à migrer en surface, la petite cuillère joue son rôle de remixeuse avec frénésie et excitation : la surface est lisse et soyeuse, la texture de la pâte veloutée et douce, pour une consistance onctueuse, crémeuse, moelleuse, à l’épaisseur fluide et gourmande. De quoi garnir généreusement sa tartine d’une bonne couche de pâte à tartiner !
En bouche et dégustée telle quelle (sans tartine), cette pâte à tartiner n’a rien de transcendant. Le chocolat blanc, qui aurait pu trouver grâce auprès de papilles un peu éclairées, est à l’entame, lourd, gras, sucré. Le palais se tapisse ensuite de saveurs écœurantes au sein desquelles la noisette parvient à faire résonner sa petite musique grillée, pour une déglutition lactée et une longueur mille fois trop sucrée.
Grasse et trop sucrée, la pâte à tartiner noisette chocolat blanc, déclinée par Lucien Georgelin, dont les gammes ne cessent au fil des années de se multiplier, n’a aucune identité propre qui la ferait sortir du lot.