Praliné (sucre, amande, noisette, cacahuète, extrait naturel de vanille), gianduja (sucre, noisettes, beurre de cacao, masse de cacao, pâte de noisette, lait en poudre), huile de tournesol, cacao pâte
Une couleur châtain clair, belle et lumineuse.
Une surface mate, mouchetée, granuleuse.
Un parfum sucré et gorgé de notes de fruits à coque : les sens s’éveillent.
Une consistance dense, ferme, compacte, très résistante à la petite cuillère. Technique imparable côté régressif : érafler, égratigner la matière comme on le ferait avec du beurre, en prélever quelques lichettes et, pour ceux qui ne jurent que par la tartine, attention aux supports durs, émiettables et friables de type biscotte. Ceci étant, cette pâte à tartiner donne toute sa puissance telle quelle, c’est-à-dire sans tartine.
Sa texture est fondante sur la langue. Elle croustille délicatement sous les dents, avant de prendre du moelleux et de l’épaisseur au palais. Ses arômes sont généreux, ils aiguisent l’appétit et font retourner en enfance, au bas mot. Le praliné de Guillaume poste sur la langue, dès l’entame, une note fugace d’arachide et de sel ; la partition grillée et torréfiée de fruits à coque est exacerbée par la mâche et le caractère granuleux de la matière. Le praliné, travaillé à façon, est très sucré et et modulé par un gianduja maison, lequel apporte sa rondeur, un côté enveloppant, une douceur en goût : la déglutition démultiplie le crémeux, le beurré, le lacté, le chocolat. Une vraie tendresse qui se conclut en allonge par un salut final sucré-salé jovial.
Le résultat est savoureux, même si certains becs plus affûtés que d’autres auraient tendance à trouver le produit trop sucré.
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