Feuillantine, Gianduja Lait (sucre, noisettes, beurre de cacao, poudre de lait entier, pâte de cacao, émulsifiant : lécithine de soja, Praliné Noisettes, chocolat lait, huile pépin de raisin, cacao poudre)
15 mai 2023 :
Lorsque les Copains de Bastien complètent leur magnifique gamme de tablettes par une pâte à tartiner – découverte lors du Salon du Chocolat de Paris en 2022, les frissons sont garantis.
Embarquez dans une aventure à deux vitesses – deux procédés de dégustation sont envisageables - pour une pâte dont la seule caractéristique invariable est sa couleur chocolat au lait, alléchante !
Telle quelle, à température ambiante, sa surface est lisse et mate et son parfum plutôt discret, ourlé de traces éphémères de noisettes. Sa consistance est dense, compacte, sèche et friable. Elle n’est donc pas vraiment tartinable. En revanche, elle est succulente la petite cuillère : son fondant se créé à la chaleur de la langue et son délicieux croustillant met des étoiles plein les papilles, pour des arômes qui, enfin, trouvent l’espace pour se développer, soyeux, chocolatés, noisettés, sucrés et lactés à souhait. L’équilibre entre ingrédients est parfait et s’imprime tel quel au palais, pour une longueur qui ramène direct en enfance.
Réchauffée (au bain marie, c’est mieux car il en ressort le plaisir de regarder les bords de la pâte s’amollir tendrement, ainsi que le plaisir voluptueux d’aider la transformation de la pâte en y plongeant la petite cuillère à cœur histoire de la mélanger et d’y trouver alors autant de moelleux que de granuleux), les étapes se renversent : le parfum gagne en profondeur, sa noisette happe et pénètre les sens ; la surface arbore une apparence délicatement luisante ; la texture est fluide sans être liquide ; elle est crémeuse, d’une épaisseur gourmande, complétée par l’effet magique du granuleux dont on voit les reliefs sur la petite cuillère. Sa température tiédie, appuyée par le contraste des textures (soyeux et croustillant), exhauste en bouche les arômes. Les papilles et le palais sont menés derechef par une farandole entre la noisette grillée et sucrée, le goût de la céréale créé par le croustillant de la feuillantine, le tout étant orchestré par une ligne lactée, balancée en fin de dégustation par une pointe cacaotée.
Autant dire que la dégustation dans sa version réchauffée a toute notre préférence.
N’importe : dans les deux cas, cette pâte à tartiner, elle fait vibrer !!!!
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