Sucre de canne roux non raffiné*, huile de tournesol*, noisettes*16%, amandes*, beurre de cacao*, cacao maigre en poudre 6,5%, poudre de vanille*
*issus de l’Agriculture Biologique
18 janvier 2024 :
La gourmandise, déjà dégustée en 2019, ramenée à sa plus simple expression : une belle couleur chocolatée, une surface brillante (la cristallisation du sucre, constatée à l’ouverture du pot, disparaît après un bon touillage bien agréable à effectuer…) grenelée de nombreux éclats de noisette bien aguicheurs (ce qui n’était pas le cas en 2019), un parfum de noisettes sucré euphorisant, une texture veloutée et onctueuse, une consistance moelleuse, épaisse, crémeuse, un bain voluptueux dans lequel s’ébrouent de très nombreux petits éclats de noisette – ce n’est pas toujours le cas – une attaque sucrée sur la langue, une mâche où croustillant et fondant font merveille pour libérer au palais, un praliné où les notes de fruits à coque blanchis et grillés se développent. Le sucre domine la matière et remplit à plein son rôle d’exhausteur de goût, pour une déglutition grasse mais douce et une arrière gorge où, enfin, une pointe de cacao transparait, avant que les arômes ne finissent leur voyage sur une modulation vanillée. La recette est classique à l’exception d’un seul ingrédient : le lait, quelle qu’en soit la forme, n’y est pas invité. Ça transparait, autant dans le goût de la pâte que dans sa digestibilité. Alors forcément, elle devient légèrement addictive…