Pâte à tartiner choco-Noisette
Lait, beurre, caramel, crème, 6% pâte de noisettes 100 %, poudre de cacao 100 %
Pâte à tartiner chocolat noir
Lait, beurre, sucre de canne, crème, 5% poudre de cacao à 100%
29 juillet 2021
La Normandie, ses fermes et son lait… Pourquoi ne pas en décliner son goût et ses qualités dans des produits bien gourmands. Telle est l’idée d’un exploitant, Eric Ribot, qui a lancé sa gamme de pâtes à tartiner à partir de 2015 pour ajouter un plus à sa confiture de lait et ses glaces…
Les étiquettes sont désuètes côté graphique mais joyeusement animées par une vache aussi rieuse que la vache qui rit (sans être rouge), et très contente de livrer son lait frais.
A l’ouverture du pot de pâte à tartiner choco-noisette, la teinte d’un marron presque ébène est plutôt attractive, tout comme le côté lisse de la surface, dont les reflets moirés attisent un peu plus encore l’appétit. La texture de la pâte est gélatineuse, voire spongieuse. Sa consistance est d’une légèreté confondante, la petite cuillère s’enfonce dans la pâte avec fluidité. En bouche, ce sont les notes lactées et beurrées qui forment la colonne vertébrale de la pâte, autour de laquelle viennent s’enclencher des notes discrètement granulées de noisette et de cacao, pour une rémanence totalement crémeuse. Le produit est bon enfant.
La déclinaison au chocolat noir, dont les caractéristiques en terme de texture et de consistance sont identiques à celle de la pâte à tartiner choco-noisettes, présente ses propres atouts charme. Sa couleur tire sur l’ébène ténébreux avec des reflets acajou. Son parfum est plus corsé et moins lacté, même si l’odeur de crème reste présente en arrière-nez. Il est propice à éveiller les sens des amateurs de cacao. Ses arômes sont équilibrés et fonctionnent par strate : une entame chocolat, immédiatement surlignée par la douceur du lait et de la crème, pour un développement équilibré entre les deux goûts et une finale cacaotée. La longueur est agréable.
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