Cerneaux de noix 44%, sucre, miel, eau
Préparée avec 44g de noix sèches pour 100g de crème
Teneur totale en sucres 76g pour 100g de matière sèche soluble
7 juillet 2019 :
Et si cette crème de noix n’était pas, tout simplement, le port tant attendu par des papilles voyageuses et éprouvées par des dégustations parfois houleuses ?
L’heure n’est plus au point d’interrogation mais au point d’exclamation ! Oui, cette crème de noix, créée par des apiculteurs en harmonie avec ce que leur offrent leurs abeilles et la nature environnante, est une invitation… à la sérénité.
Sa couleur, beige clair, est proche de celle de la châtaigne. Sa douceur happe le regard. Son aspect soyeux et satinée, sa surface moirée, très délicieusement granuleuse, sont une vraie caresse visuelle.
Son parfum s’évade du pot en volutes délicates qui étourdissent avec frivolité le nez de notes miellées et sucrées, suivies par la pointe grillée de la noix.
Le sens tactile n’est pas en reste : la petite cuillère est le vecteur – ou canalisateur – idéal pour accentuer des sensations suaves en s’enfonçant dans une texture épaisse et, pourtant, agréablement crémeuse.
Et lorsque, en bouche, le fondant et le granuleux se rencontrent, les papilles fondent dans un bain de jouvence, généreux. Dès l’accroche, le miel fait parler ses qualités intrinsèques : imperceptiblement caramélisé, ni trop ni pas assez sucré et parfaitement enrobé par l’amertume des noix. Au palais, tous les arômes se mélangent puis s’étirent de longues secondes, après la fin de la dégustation, durant lesquels miels et noix ne font plus qu’un.
Cette crème de noix, les fruits à coque venant d’une exploitation à taille humaine de l’Aveyron, est un modèle d’équilibre entre le doux et l’amer. Elle offre un sentiment inouï de complétude et de plénitude.
Pour ceux qui ont l’envie de prolonger cette expérience hors du temps, un petit secret à partager entre initiés. Ne nettoyez pas le pot lorsqu’il est vide. Laissez-le fermé, tel quel, durant quelques jours. Lorsque vous le rouvrirez, votre nez sera irrésistiblement bousculé par l’odeur de la noix, au point d’en balayer la suavité du miel. Refermez le pot et laissez-vous porter. Recommencer l’expérience quelques jours plus tard : cette fois, le miel vient reconquérir son royaume salivaire avant que la noix n’ait le temps de réagir. Deux sensations, aux antipodes l’une de l’autre, qui donnent juste envie de… recommencer la dégustation avec un nouveau pot bien rempli !
14 avril 2021 :
Quelques mois ont passé depuis la découverte d’un produit qui avait donné lieu à un compte rendu sincère côté gustatif et poétique côté émotionnel.
Il suffit de capter la luminosité de sa teinte mordorée.
Il suffit de humer son parfum qui met à l’épreuve une noix fière et impérieuse face à la suavité du miel.
Il suffit de glisser le regard sur sa surface mate et lisse, à peine mouchetée de points plus sombres.
Il suffit d’en tâter la texture gourmande et crémeuse, d’y enfoncer la petite cuillère pour en apprécier l’épaisseur mais également sa légèreté.
Il suffit, juste, de la mettre en bouche pour que la mémoire sensorielle revienne et que les papilles se retrouvent tout à coup projetées dans un souvenir précis : celui de vivre en harmonie avec soi-même. D’être en accord avec la nature et ses richesses. La noix y développe ses arômes avec majesté, offrant au miel l’espace suffisant pour les teinter de sucre. La noix reprend de la puissance en arrière-gorge et se fait persistante en longueur, pour une finale imprégnée d’une grande sérénité.
Une crème de noix chargée d’ondes positives.
La Douce Abeille, un port d’attache pour papilles en quête de bon goût et de sens.
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