DE LA FEVE AU PALAIS – Pâte à tartiner chocolat noir et noisettes
DE LA FEVE AU PALAIS – Pâte à tartiner chocolat noir et noisettes texture
DE LA FEVE AU PALAIS – Pâte à tartiner chocolat noir et noisettes cuillère
Poids
250 grammes
Composition

Pâte de noisette, sucre, cacao poudre, pâte de cacao, huile de tournesol, beurre de cacao, émulsifiant : lécithine de tournesol (E322), gousse de vanille de Tahiti

24 avril 2024 : 

Quand Sandrine et Benoit* décident, un beau jour, de changer de vie et de se projeter dans leur passion commune, celle du cacao, ils n’y vont pas par quatre chemins et n’hésitent pas à fournir tous les efforts nécessaires pour que leur « petite » entreprise de départ, lancée en 2013, ne connaisse pas la crise du chocolat. 

Bien au contraire : quatre adresses, un laboratoire, des machines et une équipe conséquentes pour un travail privilégiant les normes et valeurs du bean-to-bar, jusqu’à investir dans une plantation au Costa Rica. Autant de valeurs qui se cumulent avec cette simplicité et cette convivialité que le couple préserve en choisissant la vente en direct dans les marchés et halles. Les clients et visiteurs du marché Victor Hugo, à Toulouse, le savent bien… 

Alors, lorsque les fèves sont à portée de nos palais, on va direct à la dégustation, non ? 

Enfin, une pâte à tartiner au chocolat (noir) qui a du chien, du corps, du peps !

Sa ténébreuse robe ébène, exaltée par une surface bien mate et bien lisse, est envoûtante. Son parfum jaillit avec gaillardise du pot : un festival olfactif où la noisette joue les divas et fait bondir d’impatience et la salive. La petite cuillère se heurte à une matière dense, compacte, laquelle serait sans doute très appréciée des artistes et des sculpteurs par l’envie qu’elle suscite d’être piochée, d’être malaxée sous la paume des mains avant d’être travaillée pour devenir objet d’art. Pour autant, elle ne résiste pas tant que cela à la petite cuillère et s’amollit légèrement lorsqu’il s’agit de la tartiner sur un support adéquat, de type pain frais ou autres types de pitas ou pains libanais. L’essai sur une biscotte ou du pain grillé débouche sur de la casse ! L’attaque en bouche est fulgurante : le cacao montre toute sa force de frappe sur la langue. Sa force de caractère se propage, par l’action d’une matière épaisse qui apporte un peu de mâche gourmande sous les dents, qui se fait peu à peu crémeuse puis fondante, au palais, jouant sur une note fruitée, peu sucrée, sans amertume ni astringence. Ce n’est qu’en fin de bal que s’invite le petit fruit à coque grillé, dont on perçoit à la déglutition et en effet rétro-nasal la volupté. 

Le voyage gustatif s’étire en longueur sur un tango savamment chorégraphié entre chocolat et noisette, dont le mariage réussit – on y sent réellement la patte d’un professionnel du bean-to-bar - le pari d’inverser les codes de la recette traditionnelle de la pâte à tartiner. Ici, le chocolat Est la tonalité dominante et la noisette se déguste en mineure. Un renversement qui a du sens et qui fait du bien. 

Amateurs de sensations fortes et d’arômes corsés, cette pâte est, donc, totalement faites pour vous ! 

*un portrait plus poussé est à venir.

 

 

 

 

 

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