Noisettes 60%, sucre, beurre de cacao, fèves de cacao écalées, lait en poudre partiellement écrémé, poudre de lait entier, matière grasse laitière anhydre (matière grasse butyrique 99,9% minimum et humidité maximum 0,01%), émulsifiant : lécithine de soja, vanille de Madagascar
Teneur en cacao 36% minimum
Présence possible de fruits à coque, de protéines de lait, d’œuf et de gluten
20 avril 2024 :
Quand Sandrine et Benoit* décident, un beau jour, de changer de vie et de se projeter dans leur passion commune, celle du cacao, ils n’y vont pas par quatre chemins et n’hésitent pas à fournir tous les efforts nécessaires pour que leur « petite » entreprise de départ, lancée en 2013, ne connaisse pas la crise du chocolat.
Bien au contraire : quatre adresses, un laboratoire, des machines et une équipe conséquentes pour un travail privilégiant les normes et valeurs du bean-to-bar, jusqu’à investir dans une plantation au Costa Rica. Autant de valeurs qui se cumulent avec cette simplicité et cette convivialité que le couple préserve en choisissant la vente en direct dans les marchés et halles. Les clients et visiteurs du marché Victor Hugo, à Toulouse, le savent bien…
Alors, lorsque les fèves sont à portée de nos palais, on va direct à la dégustation, non ?
Le voyage commence par une délicieuse réadaptation du pralin en mode pâte à tartiner : une vraie douceur dans le pot !
Petite définition ou petit rappel à titre liminaire : ne pas confondre pralin et praliné ! Contrairement au praliné, lequel est en principe constitué à base de noisettes et d’amandes minutieusement torréfiées, mixées en y ajoutant du sucre, le pralin se compose, ce qui est le cas pour la Pralinoise, de noisettes hachées grossièrement à la main, torréfiées à température moindre et moins longtemps, et caramélisées, processus qui offre en bouche mâche, croustillant et fondant beurré à en faire frissonner les sens. Des exigences respectées à 100% dans les ateliers de Fonsorbes…
Pot généreux, couleur ocrée, d’un beige clair très lumineux, surface mate, un parfum affriolant qui s’échappe du pot pour titiller le nez et faire saliver. Une matière crémeuse, imperceptiblement granuleuse sous la petite cuillère, une matière qui se travaille comme du beurre, qu’on étale avec facilité sur la tartine (mais qu’on déguste avec tout autant de plaisir juste à la petite cuillère). En bouche, une note beurrée se dépose sur la langue pour accentuer le côté crémeux et fondant de la pâte, alors que le croustillant de la noisette caramélisée apporte son lot de frisson en mâche, sous les dents. Les notes lactées et caramélisées accompagnent de bout en bout la noisette, dont l’accent grillé transparait au palais pour retomber ensuite, au moment de la déglutition, sur un cacao discret mais dont l’apport alimente une longueur douce et suave.
Des ressentis qui se rapprochent des dégustations des pralines et chocolats « à la Belge » (gras mais bons quand même).
*un portrait plus poussé est à venir.
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