
Sucre, pâte de noisettes 30 %, graisses végétales (huiles : tournesol ; grignon d’olives, carthame et beurre de cacao), lait écrémé en poudre 11%, cacao maigre en poudre, émulsifiant : lécithine de soja
26 mai 2019 :
Cette pâte à tartiner avait déjà conquis les papilles et le palais en 2015. Plus de quatre ans plus tard, il fallait bien ce bain de jouvence à des papilles dont la mémoire commençait à défaillir sur le plan des sensations alors procurées. Leur verdict reste inchangée et sans contestation ni recours possible. La pâte, « divine » en 2015, le reste. Elle est irréprochable et répond à tous les critères de l’excellence en matière de pâte. Son parfum est enivrant, sa couleur magnifique, bien pleine, sa surface est d’abord luisant – léger défaut vite réparé en la malaxant pour que les matières grasses retrouvent leur place originelle – sa texture est onctueuse à souhait, sa consistance fondante. En bouche, ses saveurs sont douces, harmonieuses, équilibrées, sucrées sans l’être trop néanmoins. Entre 2015 et 2019, la pâte a donc suivi son petit bonhomme de chemin, en excluant en particulier l’huile de palme de sa composition. Elle est en position de faire ombrage au mastodonte industriel italien qui pèse, encore et toujours, sur le secteur. Pour aller plus loin dans le plaisir de sa dégustation, il suffit de la tester non pas tant sur des tartines mais en l’associant à des laitages, qu’ils soient animaux (vache, chèvre, brebis) ou végétaux (riz, amande, soja). Ses rendus sont différents selon la nature et la texture du lait utilisé. Preuve par A + B que la pâte signée Cyril Lignac a bien des atouts dans son pot !