Fondant artisanal cacao et noisettes
Noisette 38%*, Sucre de canne*, Huile de tournesol*, Poudre de cacao 12%*, Beurre de cacao*, Extrait de vanille de Bourbon*
*ingrédients agricoles issus de l’agriculture biologique
Cacao : 75% minimum – Pur beurre de cacao
Contient des fruits à coque. Peut contenir des traces de gluten et de lait.
6 avril 2025 :
Le projet entrepreneurial qui permet à la célèbre Chocolaterie Frigoulette (nichée à Beaufort-sur-Gervanne, à la lisière entre Drôme et Vercors) de poursuivre, depuis juin 2023, son histoire a beau être décrié par certains puristes dont l’intransigeance quant à une filière vertueuse manque de modération et frôle peut-être l’extrémisme, il a au moins pour lui deux arguments de choc. D’abord, celui de rendre le sourire à des générations entières de familles locales, bercées au chocolat éthique et à la créativité du fondateur, en 2009, de la chocolaterie, M. Bernard Xueref*, et de faire office d’étape gourmande pour les randonneurs et les touristes, lesquels sont comblés par les lieux, dédiés à une agriculture responsable, par ce chalet des merveilles ainsi que, bien sûr, par le panorama environnant. Ensuite, celui de maintenir, par la transmission d’un savoir-faire, des techniques et le maintien de cette collaboration étroite avec la filière cacao de Sao Tomé avec le partenariat mis en place avec le pionnier du bio KAOKA, la qualité des gammes originelles, lesquelles sont enrichies de nouveautés. Et la preuve que ça marche, ce sont ses distinctions que ne cessent de remporter la chocolaterie et Patricia Triportin, sa propriétaire, rencontrée avec son compagnon lors du Salon du Made in France en 2024.
Comme de bien entendu, la pâte à tartiner maison est le produit éclaireur, celui qui permet de mettre un pied dans le monde la Frigoulette.
Pas d’esbroufe, pas d’artifice, pas d’élitisme recherché. Bien au contraire, cette pâte à tartiner est un modèle du genre quant à sa simplicité, sa rusticité et ses saveurs généreuses et gourmandes.
Côté packaging, on apprécie la souplesse tactile du pot de plastique. L’étiquette du pot est attirante, dans son graphisme, dans son dessin et ses couleurs. La pâte arbore une robe ébène qui tire subrepticement sur le cuivre. Sa surface est granuleuse et donne l’impression subliminale d’un soufflé ou d’un moelleux de chocolat, ça eveille forcément l’appétit. Son parfum, quasi absent à l’ouverture du pot, monte en puissance par la suite tout en restant discret et secondaire. Sa consistance mousseuse et dense, sublimée par ce petit chuintement délicieux qui monte aux oreilles lorsque la petite cuillère pénètre au cœur du pot, fait monter la salive. La matière est dense tout en restant granuleuse et alvéolée, ce qui est prouvé en bouche. Le matériau crisse délicatement sous les dents avant de fondre sur la langue et au palais. Côté goût, peu de sucre, un praliné classique à tendance fruité, dont les notes grillées s’équilibrent avec le cacao, pour une allonge… aussi élégante dans ses flaveurs qu’elle n’est gourmande dans sa mâche.
Autant le dire, cette pâte à tartiner est d’authenticité et de naturel. Elle se moque bien, au fond, d’une dégustation selon les codes du genre : l’essentiel, c’est le plaisir qu’elle procure
*quelques articles qui retracent cette histoire incroyable :
https://miimosa.com/projects/l-ile-du-milieu-du-monde-epouse-frigoulette-cote-cuisine
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