Boisson de chocolat noir nature (72%), sans produits laitiers, sans sucres ajoutés
Eau, chocolat noir de couverture 72% de cacao (pâte de cacao, pur beurre de cacao, sucre, émulsifiant : lécithine de soja, extrait naturel de vanille), riz bio, huile de tournesol bio, sel marin
Sans additif ni conservateur
Boisson de chocolat noir (72%) à l’orange, sans produits laitiers, sans sucres ajoutés
Eau, chocolat noir de couverture 72% de cacao (pâte de cacao, pur beurre de cacao, sucre, émulsifiant : lécithine de soja, extrait naturel de vanille), riz bio, huile de tournesol bio, sel marin, huile essentielle bio d’orange
Sans additif ni conservateur
Boisson de chocolat noir (72%) au fruit de la passion, sans produits laitiers, sans sucres ajoutés
Eau, chocolat noir de couverture 72% de cacao (pâte de cacao, pur beurre de cacao, sucre, émulsifiant : lécithine de soja, extrait naturel de vanille), inspiration passion (sucre, beurre de cacao 32,8%, jus de fruit de la passion déshydraté 17,3%, émulsifiant : lécithine de tournesol), riz bio, huile de tournesol bio, sel marin
Sans additif ni conservateur
Boisson de chocolat noir (72%) praliné, sans produits laitiers, sans sucres ajoutés
Eau, chocolat noir de couverture 72% de cacao (pâte de cacao, pur beurre de cacao, sucre, émulsifiant : lécithine de soja, extrait naturel de vanille), praliné noisettes 60 % (noisettes d’Italie 60%, sucre, extrait naturel de vanille), riz bio, huile de tournesol bio, sel marin
Sans additif ni conservateur
23 janvier 2024 :
Avant, il y avait le chocolat chaud… et le chocolat chaud.
Il y a celui qui est est basique – ce qui n’enlève pas forcément à son goût car les goûts sont subjectifs - à base de poudre de chocolat (au mieux) ou à base de cacao en poudre (au moins bien), attention aux nuances car les produits ne sont pas issus d’un même procédé de transformation et ne sont pas forcément composés de la même partie de la fève de cacao. Ces chocolats-là, appelons-les les chocolats faciles et pratiques à préparer, que l’on soit chez soi ou que l’on soit un serveur en café. Il suffit de mettre de la poudre dans le liquide choisi (eau ou lait en principe) et d’y ajuster la dose de sucre.
Il y a le chocolat chaud authentique ou simili-authentique : c’est celui qui a du goût et qui se constitue forcément d’une base de vraie tablette de chocolat fondu, à laquelle s’ajoutent le liquide voire d’autres ingrédients pour enrichir sa gourmandise.
Désormais, il y a… Le Chocolat chaud à la fois basique et authentique. Le chocolat facile à préparer mais qui rentre dans la catégorie des chocolats chauds traditionnels, à l’ancienne, ceux qui réjouissent les papilles et qui réchauffent le cœur. La petite PME française CHOCOLATING®, qui a profité amplement du Salon du Chocolat de Paris en 2023 pour se tailler sa petite réputation, réussit cet exploit, d’ailleurs protégé par un brevet, de proposer un vrai chocolat noir à 72% en teneur de cacao, qui plus est bénéficiant d’assemblages et d’origines de qualité, déjà prêt à l’emploi !
La séduction opère à tous les stades de la dégustation.
Les flacons sont solides, agréables au toucher, rassurants et prometteurs. Ils laissent transparaître la potion magique tant désirée, sur laquelle le regard se fixe avec délice. Leurs étiquettes sont élégantes : leur fond noir, judicieusement choisi, est affublé d’un graphisme facétieux, les codes couleurs permettant d’identifier les saveurs proposées.
Pour les quatre produits qui garnissent le coffret (le chocolat noir à la framboise n’y est pas de mise), l’ouverture des pots à froid dévoile une matière étonnante dans son apparence. Dense, ce à quoi on ne s’attend pas dans l’idée qu’on a d’un chocolat chaud à venir. La texture de la matière, que l’on pense coriace du coup, ne l’est pas : la petite cuillère s’enfonce dans un bain crémeux et souple, légèrement gras, qui instille l’idée aux plus gourmands d’en faire une pâte à tartiner. L’émerveillement gagne… Les variations entre chaque chocolat aromatisé sont minimes mais perceptibles : leur surface est mate à froid, certaines ont cristallisé ou blanchi, certaines sont plus granuleuses ; les teintes passent du châtain clair au châtain foncé. Côté organoleptique, c’est saisissant. La matière fond sur la langue, arrondie par une fine pellicule grasse qui ouvre la piste à une saveur unique, celle du chocolat noir, généreux, corsé, peu sucré mais sans amertume, dont la suavité provient d’une pointe de vanille en fin de bouche, l’ensemble étant exacerbé d’un zeste de sel vigoureux. Le chocolat noir est la colonne vertébrale d’un goût qui s’enrichit ensuite de notes de fruits secs pour le praliné, d’une salve acidulée et fruitée pour l’orange et d’une signature fraiche et exotique pour le fruit de la passion.
A chaud, comment dire ? On bascule vers le plaisir à l’état brut. On se reconnecte réellement au chocolat chaud à l’ancienne, celui qui fond dans une casserole dont on aimait (et on aime toujours) lécher le fond avec la spatule voire avec les doigts, celui dont l’odeur bouleverse, celui pour lequel on se fait de belles moustaches… Sans efforts à part pour le micro-ondes qui, pour une fois, ne sera pas l’objet de débats sur ses méfaits, on se retrouve face au chocolat de son enfance. Le piège est délicieux et irrésistible. Le chocolat prend, en fonction du temps passé au micro-ondes, une texture épaisse, crémeuse, veloutée, fondante, ou se fait plus fluide et liquide au gré des envies. Quel que soit le produit aromatisé dégusté, la teinte tourne à l’ébène, ça brille dans la tasse, l’odeur embaume et enivre de profondeur. En bouche, le chocolat, qui représente pour information presque 40% du produit fini, diffuse ses effets féériques. Suspendre le temps pour en apprécier, avec lenteur et en pleine conscience, la puissance de ces molécules cacaotées qui éclatent au palais, peu sucrées. L’arrière-gorge est capiteuse, voluptueuse, pour un effet rétro-nasal en mode farandole : l’orange, le praliné, le fruit de la passion posent leur touche discrète sur le chocolat noir, lorsque le chocolat noir nature lui, est tout simplement, exquis ! La longueur laisse rêveur et s’adoucit de vanille. Et le corps lui-même se sent à la fois comblé sans la lourdeur digestive d’un chocolat chaud classique : sans lait et sans autres ingrédients allergènes, c’est toujours chouette.
De véritables nectars donc, confectionnés avec passion, exigence par deux amoureux du cacao, défenseurs d’ingrédients de qualité, entrepreneurs en quête de sens qui poussent même leur ligne de conduite à offrir la possibilité à des écoliers ou des jeunes adultes en difficulté de se découvrir un intérêt pour le chocolat et sa confection.
Ces boissons (des dieux) au chocolat, qui existent également en format familial, n’ont pas fini de nous épater : même vides, on peut encore se faire des shoots olfactifs pour le seul plaisir du frisson.