CHOCO STORY – PRALIN 50 % noisettes

1er août 2020 :

Au départ, c’est le pot, d’un volume type familial, qui fait qu’on s’y intéresse. Sa couleur est captivante : un très joli beige lumineux qui flirte allègrement avec d’autres teintes du spectre : le café, le caramel, l’ocre, l’ambre, la lavallière… rien que ça ?! Une couleur tendre et irrésistible, invitation à ouvrir le pot. Une odeur réjouissante, bien sucrée et troussée de notes grillées, vient ravir le nez et émoustiller les papilles. Ce n’est pourtant point encore le moment d’y plonger la cuillère ou la spatule ; un poignet énergique et endurant est indispensable pour l’étape du touillage, qui doit permettre de faire disparaître l’huile des noisettes remonté à la surface. Celle-ci retrouve alors son caractère lisse. Si elle reste luisante, elle fait saliver, d’autant que le regard continue d’être envouté par cette couleur chaude et envoûtante. Enfin, le grand moment du bain est arrivé : la pâte, grassouillette, d’une consistance épaisse et onctueuse, vient se lover avec naturel dans la cuillère, et l’envelopper. En bouche, le pralin se révèle conforme aux attentes : ses saveurs sont équilibrées. Elles sont lancées par une ligne bien sucrée, rapidement suivie de notes d’abord douceâtres puis plus amères. Les noisettes prennent leur essor en tapissant le palais de pointes grillées. Les arômes s’équilibrent avec aisance entre eux lors de la déglutition, pour une allonge respectable ponctuée d’un effet vanillé bienvenu. Un pralin gourmand de bout en bout, en dépit de cette tendance à l’effritement et à l’assèchement en fond du pot… La faute à un touillage initial pas assez approfondi au départ !