


Cacahuètes torréfiées 40 %, sucre, huile de tournesol, cacao maigre en poudre 5 %, beurre de cacao, sel, extrait de vanille, émulsifiant : lécithine de tournesol
peut contenir des fruits à coque et des graines de sésame
29 juillet 2025 :
La pâte à tartiner aux noisettes et au cacao de Bonne Maman® était venue, dès 2021, alimenter une concurrence féroce entre industriels pour fidéliser les accrocs de la tartine. La maison française ne s’arrête pas en si bon chemin et suit, à son tour, la mode, lancée en 2024, en mettant la cacahuète à l’honneur.
Et bien entendu, l’effet marketing fonctionne à bloc, avec ce packaging identifiable entre tous (le couvercle vichy rouge capte immédiatement le regard parmi les centaines de références qui sont mises en scène en grandes surfaces), complété par un pot de format familial attractif et d’un verre dont on apprécie la solidité rien qu’en le manipulant. Au-delà de la stratégie purement marketing de la marque, les becs sucrés s’y retrouvent totalement en se pourléchant par avance les babines (pardon, la commissure des lèvres) en plongeant le regard dans une matière à la couleur brune chaleureuse, en appréciant le petit claquement du couvercle à son ouverture, en caressant non sans impatience la surface lisse et satinée de la pâte.
Son parfum est irrésistible. Il est puissant et se fraie avec un ardeur son chemin le long des fosses nasales en imprégnant le nez de notes vivaces d’arachide, lesquelles sont enrichies de notes de chocolat. Les papilles sont totalement en éveil et l’attente n’est plus supportable. La petite cuillère, qui tente au départ de ne faire qu’effleurer la surface pour deviner la structure de la matière, plonge finalement avec frénésie dans une matière à la consistance onctueuse, souple, moelleuse, régressive à souhait. Un bain jouissif mais qui ne dure pas, l’urgence est là : il FAUT goûter !!!
Et pas qu’un peu. Dans l’affolement, c’est une bonne cuillerée qui s’engouffre en bouche (on en oublie, dans un premier temps, la possible tartine.
La texture de la pâte est veloutée, fondante, généreuse. La cacahuète vient tapisser le palais de ses arômes caractéristiques à la fois gras et toastés, auxquels se mélangent en fondant le goût du chocolat, pour terminer en déglutition par une pointe vivace et exaltante de sel et par une longueur où une éphémère et douce trace vanillée vient moduler les fragrances. Le petit plus : un sucre bien dosé au point qu’il s’en fait oublier.
Oui, cette pâte à tartiner est addictive, pour ceux qui sont en manque de sensations sucrées-salées et qui affectionnent en particulier le beurre de cacahuète. Ils y trouveront une déclinaison gourmande de leur passion…