Chocolat de couverture noir 70% minimum de cacao (fèves de cacao, sucre, beurre de cacao, émulsifiant (lécithine de soja), extrait naturel de vanille), nougatine fine (amandes blanchies effilées 23%, sucre, beurre demi-sel (crème de lait, ferments lactiques, sel), sirop de glucose (conservateurs : E220 sulfites 150 ppm max), crème UHT (crème de lait, stabilisant : carraghénane E407), extrait naturel de vanille, gélifiant : pectine – fleur de sel)
11 décembre 2018 :
Chocolat noir 70 % - Pur beurre de cacao
Le concept : une tablette de forme triangulaire, dont les carrés et barres sont… triangulaires, le chocolat de couverture étant lui-même d’un relief géométrique triangulaire. Prendre le temps de l’examiner, de le contempler, de l’ausculter du regard, c’est lui reconnaître qu’il relève de l’art contemporain : ses lignes et crêtes sont délicatement dessinées et sculptées, selon les codes et préceptes de l’architecture urbaine.
Ce postulat étant officiellement entériné, le chocolat reprend ses droits. Tout en poursuivant son travail de séduction par sa couleur ébène, profonde et brillante, il déploie son arsenal sensuel : la discrétion même de son parfum est une brillante stratégie pour intensifier ses qualités tactiles et auditives – la fermeté de la tablette, qui ne s’amollit pas sous les doigts, la cassure nette et réjouissante à l’oreille de ses « carrés triangulaires », pour un retour irrépressible au regard, histoire de savourer ce qui se niche sous l’épaisse couverture de chocolat : une feuille de nougatine parfaitement visible, joliment dorée, solide mais imperceptiblement fluidifiée par une couche de caramel soyeux. En bouche désormais, les sens sont en moi : le croquant du chocolat provoque le frisson et permet avant tout de libérer la saveur intense, sans être amère, du chocolat noir ; une saveur doublée – il ne faut pas hésiter à s’amuser avec le chocolat en le mâchouillant – par le goût prononcé de l’amande grillée, qui s’étoffe au palais tout en laissant naturellement la place, juste avant de conclure la dégustation, au caramel et à son taux de sucre.
C’est en persistance, en longueur de bouche que le chocolat assoit définitivement son emprise sur les sens : ses arômes divers se mélangent ensemble, ils donnent l’impression au gourmet de voguer sur un océan dont les vagues sont d’amertume, de grillé, de salé et de sucré. Bref, un voyage d’une grande amplitude sur le spectre sensoriel, qui est rendu possible par le produit signature de la maison Benoît, le Caramandes®.