15 décembre 2015 :
Un petit pot qui se trouvait sur mon chemin dans une grande surface et qui ne pouvait manquer d’attiser ma curiosité, parce que confectionné par un chocolatier alsacien dont j’ignorais l’intérêt pour la tartine. D’une couleur mate, sa texture est effectivement lisse et sans reflet. Peu de parfums s’en dégagent à première ouverture. La pâte est consistante, compacte, dense, elle manque d’onctuosité et de fondant mais demeure manipulable sur une tartine néanmoins. En bouche, elle prend toute sa puissance et sa qualité : car on y savoure un très bon chocolat, sucré à juste dose et on y dénote effectivement en allonge les amandes et les noisettes. Et si mes papilles d’amatrice ne sont pas suffisamment éduquées pour y identifier des fruits secs venus d’Espagne pour les unes et d’Italie pour les autres, elles sont néanmoins suffisamment comblées par une association inédite dans le monde de la pâte à tartiner, largement dominée par la noisette.