Chocolat au lait 42 % de cacao minimum aux cèpes Sucre, beurre de cacao, farine de cèpes déshuilée (17%) (cèpes, huile d’olive), LAIT en poudre, fèves de cacao, émulsifiant : lécithine de SOJA sans OGM.
17 novembre 2017 :
A ouverture du pot-échantillon, le nez est comme pris au dépourvu. Surpris par l’agressivité – relative - d’un parfum dont il n’est pas coutumier : les fragrances sont proches de celles qui tapissent des sous-bois humides, touffus, voués à l’humus, à la mousse, abandonnés à une légère décomposition végétale. La sensation n’est vivace qu’en ce sens où elle étonne. Les morceaux de chocolat, débités grossièrement à l’identique, d’un poids d’environ cinq grammes chacun, présentent une couleur conforme à la teneur en lait affiché par le chocolat. Leur apparence est mate et terne, ils sont légèrement effrités, égratignés, rayés de surface. Ils s’amollissent sous la pulpe des doigts et témoignent, par l’ensemble de ces caractéristiques, de leur nature : le Chococèpes est, avant tout, un chocolat de couverture, apte à être travaillé et manipulé en cuisine. Il n’empêche qu’il n’y a pas mieux qu’une dégustation comme s’il s’agissait d’un chocolat à offrir pour en tester les arguments. Pour l’obliger à dévoiler ce qu’il a dans le ventre. Et il en a dans les tripes, justement ! Farineux sous les dents, il s’avère doux et lacté au palais. Des sensations immédiatement suivies par des arômes à la fois appuyés mais délicats de champignon (ceux qui sont des spécialistes y identifieront bien sûr le cèpe). L’alliance est inventive et inédite pour les papilles. Et pour profiter encore plus de ses saveurs, il suffit, sans aller jusqu’à utiliser le Chococèpes comme ingrédient d’une préparation culinaire, ce pour quoi il est fait au départ, de le laisser fondre sur la langue. Sa texture et son allonge en arrière gorge permettent de tonifier un peu plus la sensation de se trouver dans une forêt, avec son petit panier sous le bras, pour s’y adonner à la cueillette du champignon… !