UTOPIK - crema crispi (Espagne)
UTOPIK - crema crispi (Espagne)
Poids
110 grammes
Composition

Almendras, avellanas, azúcar, habas de cacao, cacao en polvo, leche en polvo, aceite de semillas de uva, lecitina de soja

25 août 2018 :
 

Une étiquette blanche discrète, blanche, arborant un logo ultra épuré, conceptuel, design : bienvenue dans le monde UTOPICK : un univers conçu par un couple d’Espagnols atypiques, lui étant artisan-chocolatier réputé, elle étant plasticienne et artiste. Il va s’en dire que la matière cacao y est forcément remarquablement travaillée – du travail d’orfèvre – sans que l’esthétisme du produit ne soit laissé pour compte.

Faut-il une preuve ? Ce pot de pâte à tartiner qui n’est pas tant contenant qu’écrin. Un écrin pour une pâte à tartiner maîtrisée, racée, raffinée. Ce sont les sens gustatifs qui écriront le mieux la pure magie créée par cet objet gourmet plus que gourmand.

Le nez est conquis par son parfum profond, dominé par des amandes impérieuses tout ne cherchant absolument pas à s’échapper du pot. Il faut humer quelques secondes avant d’en détecter l’essence. Le regard ensuite : sa couleur est d’un brun bien chocolaté. La surface de la pâte est lisse et sans traces aucune. Elle est mate, ne luit pas. Au toucher – à la petite cuillère, à la spatule ou à la pointe d’un couteau, la pâte présente une consistance dense et solide. Leurre : car elle s’avère immédiatement manipulable et suffisamment souple pour être prélevée sans forcer. Sa texture est celle d’une mousse au chocolat qui sortirait à l’instant d’un réfrigérateur : encore figée ; ou, plus exactement, elle se rapproche grandement de la gamme des crèmes pâtissières : épaisse. En bouche, elle procure un vertige de sensations diverses : elle est finement granuleuse et croquante (« crispi » donc…), ce qui, associé à son fondant au palais, la rend divine. Les saveurs qui se développent sont mesurées, modérées en sucre. Elles prennent leur amplitude avec patience. Cette pâte joue du temps pour que son charme joue à plein. Papilles et palais vont d’abord à la rencontre de la noisette avant d’aborder la rive de l’amande, pour terminer par une tendre note lactée. Le plaisir de la dégustation, conforté par une légèreté créée par l’absence de matières grasses indigestes, est prolongé d’une longueur de bouche qui permet de refermer l’écrin avec des étoiles plein les yeux.

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