Pâte de haricots rouge originale
Sucre, haricots rouge, agar
Pâte de haricots rouges sucrée au sucre brun et au sirop d’érable
haricots rouges, sucre brun raffiné, sirop d’érable
Aucun allergène
27 septembre 2024 :
Célèbre et considérée comme l’une des maisons historiques de la gourmandise traditionnelle au Japon, fournisseuse officielle de certaines dynasties d’empereurs, la maison TORAYA® propose aux palais amateurs une déclinaison raffinée et savoureuse, à tartiner, de son bonbon traditionnel, le An.
La délicatesse s’invite dans le packaging des deux pots, d’un format de dégustation, lovés dans des niches elles-mêmes insérés dans un étui d’un carton épais : un plastique quasi invisible garantit l’intégrité des pots en les scellant à leurs couvercles, dorés et ciselés. Les étiquettes, blanche pour la pâte originale, beige très clair pour la seconde, apportent une touche d’élégance supplémentaire grâce aux kenji, hiragana et katakana (alphabet japonais) qui fournissent les informations nécessaires au consommateur. Elles laissent transparaître, en dépit de leur format, suffisamment de jour pour que l’œil puisse apprécier des robes, subtilement translucides, des deux pâtes proposées à la dégustation, lesquelles donneront de plus des idées aux cuisiniers et pâtissiers cherchant la nouveauté et l’inédit pour leurs recettes.
Pâte de haricots rouge originale
La pâte à tartiner aux haricots rouges sucrée se vêt d’une parure qui tire sur le rouge framboise voire sur le bordeaux, balayée de reflets étincelants selon la lumière ambiante. A l’ouverture du couvercle, le regard glisse sur une surface lisse et mate, proche de celle d’un confit. Aucun parfum ne se libère, d’entrée, du pot ; du moins, le haricot rouge prend son temps pour venir chatouiller avec grande discrétion les narines, de son timbre suave.
Légèrement visqueuse sans être tremblotante comme une jelly à l’anglaise, la matière s’avère moelleuse comme un coussinet, d’une certaine épaisseur, avec un certain crémeux liquoreux en fonction de la température ambiante ; la structure se modifie en se figeant lorsqu’on réfrigère le pot, sans que cela ne nuise à sa souplesse pour la tartine (mais c’est encore meilleur sans).
La petite cuillère s’enfonce dans une pâte à la couleur sombre, aux accents framboise, pour recueillir des amalgames plus ou moins compacts, translucides. Dès la mise en bouche, le haricot rouge apporte sa substance fibreuse et farineuse, le matériau fondant progressivement sur la langue pour révéler au palais des arômes équilibrés, très fins, à la consonance suave. L’élégance aromatique du haricot rouge est sublimée par la consistance à la fois légère et gourmande de la pâte.
Pâte de haricots rouges sucrée au sucre brun et au sirop d’érable
D’une robe profonde qui tire sur la prune (la couleur est proche de celle de la prune japonaise « Ubumbashi », cette pâte présente des caractéristiques identiques à celle de la pâte naturelle pour ce qui concerne sa texture et sa consistance et sa structure se modifie également selon qu’elle est conservée à température ambiante ou réfrigérée.
En revanche, elle tire son identité et son caractère de la richesse qu’apporte à la délicatesse et à la légèreté du parfum et du goût du haricot rouge la note ambrée et miellée du sirop d’érable, qui vient se poser en pointe sur l’ensemble aromatique, qui frappe par sa persistance en déglutition et en arrière-gorge et qui alimente d’autant une rémanence des flaveurs pour un voyage qui fait basculer les papilles du raffinement japonais à la rusticité et la chaleur d’une cabane à sucre canadienne.
Elle se savoure avec d’autant plus de délectation par un temps d’automne et de premiers frimas à rester chez soi.