TOGO CHOCO – Premium Chocolate Spread

11 janvier 2024 : 

Que tirer de cette dégustation d’une pâte à tartiner confectionnée par un industriel de l’agro-alimentaire sucré ghanéen qui, par l’intermédiaire de la marque Togo Choco*, cherche à se développer ses marchés à l’exportation ? 

La dégustation est conforme aux attentes. Le packaging est peu attractif en soi. Les couleurs et le graphisme, pour l’œil du consommateur occidental, pourraient être considérés comme dépassées, en tous les cas pas trop attractifs. Le pot thermoformaté est désuet, sa matière n’est en principe utilisée qu’en seaux destinés aux professionnels de la pâtisserie et de la chocolaterie. La liste d’ingrédients est classique et, toujours pour le regard occidental, il y manque les proportions en pourcentage, ce qui n’intéresse sans doute pas le public africain. 

Côté test du produit lui-même, rien de transcendant mais rien de fondamentalement mauvais non plus. La pâte à tartiner arbore une surface mate et sans reflets, d’une teinte marron classique. Elle n’a quasiment pas de parfum si ce n’est une trace éphémère d’arachide en fin de nez. Sa consistance est dense, résistante, elle manque d’onctuosité même si la tartine reste envisageable lorsque le support n’est pas friable. En bouche, sa texture offre de la mâche pujs un certain velouté au moment où la matière fond sur la langue puis au palais, pour des arômes linéaires et dénués, en soi, d’intérêt, si ce n’est la cacahuète, qui joue finalement le chef d’orchestre à la fois douceâtre et gras d’une partition ponctuée d’une pointe de sel en déglutition.  Peu de longueur en revanche. 

Cette pâte à tartiner est juste, ni plus ni moins, dans la moyenne de sa catégorie. conforme aux produits de sa gamme. Elle a quand même son petit truc à elle, mine de rien : son petit goût de cacahuète ; on pourrait même se poser la question de savoir, si les fèves sont ghanéennes, d’où provient l’arachide ? 

*découverte au Salon du Chocolat de Paris en 2022.