Noix de cajou, huile végétale, sucre roux, cacao, poudre de baobab
7 mai 2018 :
Une chouette rencontre, au Salon du Chocolat de Paris 2017, que celle des jeunes représentants, dynamiques, enthousiastes et plein d’allant, d’une petite entreprise ivoirienne qui cherche à percer dans le milieu gourmand mais si concurrentiel du chocolat… à consommer. Car la « TAFI » Team tente le pari, pas si fou que cela, de prouver que la Côte d’Ivoire n’est pas seulement le pays des plantations de cacaoyers mais qu’il peut également lui-même créer du produit fini.
Il n’en faut pas plus pour se laisser séduire par ces tubes de pâte à tartiner, attractifs par leur design visuel, leur malléabilité et la possibilité de l’emporter partout avec soi pour les petites fringales. Aspirer une pâte à tartiner comme s’il s’agissait d’une compote ou d’une boisson est, en soi, jouissif.
Côté pratique, la chose est moins évidente. Entre le Salon du Chocolat et la dégustation proprement dite, le temps a passé et la pâte s’est compactée et complètement durcie dans son emballage. Fort heureusement, il suffit de trouver une source de chaleur modérée et douce pour qu’en quelques heures la pâte soit à nouveau molle et palpable.
Place alors à la gourmandise ! Malaxer, puis aspirer par l’embout le serpentin de pâte qui en sort est encore plus régressif. En bouche, la pâte se liquéfie très vite. Si les arômes promis par la liste des ingrédients (noix de cajou, poudre de baobab) ne sont pas forcément au rendez-vous, sans doute parce que les papilles occidentales ne sont pas formées aux saveurs ivoiriennes, qu’importe !
Avec la Tafissa, c’est le plaisir instinctif qui prime : elle donne, oui, l’envie de s’en lécher les doigts !
25 mai 2018 :
Une contre dégustation au sens littéral du terme, qui tourne à la dégustation confirmée : manque de côté pratique de la gourde, qu’il faut réchauffer de manière à ce que la pâte soit suffisamment liquide pour en sortir ; un grand plaisir néanmoins à la biberonner ou à la tartiner lorsque c’est possible, pour des saveurs qui, cette fois-là, font effectivement appel à une note de noix de cajou.