Le 21 juillet 2016 :
La boîte est en métal, ronde, fine et plate, ses couleurs et son design évoquent immédiatement la “tomato ketchup” version Heinz mais ici, on a affaire à celle de Tabasco. A ouverture de la boîte, et après avoir délicatement soustrait l’étui protecteur, le nez est émoustillé par d’agréables effluves d’un chocolat à teneur honorable en cacao. Le produit ressemble à un gâteau découpé en huit parts miniaturisées. Mais peut-on imaginer que ces petits morceaux de chocolat soient aptes à allumer le feu au palais ? La prise en main est légèrement compromise par la chaleur ambiante, qui amollit légèrement le chocolat sur la pulpe des doigts, accélérant sa mise en bouche. Pour la première pièce, on mord dedans sans délicatesse. La pièce est croquante, le chocolat est sec, compact, sa garniture est dense et pleine, il ne s’agit pas de fourrage crémeux, onctueux ou fouetté. Quasi instantanément, le piment jaillit, éclabousse les muqueuses, sa piqure est divine pour ceux qui apprécient les épices fortes. C’est au moment même de la déglutition que la sensation est la plus intense, au point d’en faire oublier la saveur même du chocolat. Le deuxième chocolat est dégusté de manière plus douce, on le laisse fondre sur la langue. La technique est donc différente mais le résultat similaire : le piment échauffe le palais et la gorge. La longueur en bouche est plus que probante, une petite minute s’écoule avant que la bouche ne retrouve son calme. Il en sera ainsi des six pièces suivantes. Le produit créé, des lors, des sensations nouvelles en bouche mais il n’en reste pas moins, par sa contenance et sa publicité, un produit de marketing…